L’Association Guinéenne des Tenanciers des Bars, Motels et Night-clubs en Guinée (A.G.T) a animé une conférence de presse ce vendredi 07 août 2020 à Conakry. La démarche visait à évoquer leur cri de cœur face à la fermeture prolongée des bars, restaurants, Night clubs et Motels, depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire décrété par le président Alpha Condé en raison de la pandémie du Coronavirus en Guinée.
Après le communiqué du 04 août 2020 dans lequel les autorités policières ont indiqué que, tout gérant, ou tenancier des bars, restaurants qui ouvrira ses installations au public, sera interpellé et déféré devant les tribunaux, c’est suite à ces menace que cette association n’a pas tardé à exprimer ses préoccupations auprès des autorités, en vue de les prendre en compte.
«Les tenanciers de ces structures sont des entrepreneurs à part entière qui s’acquittent des taxes, des impôts et toutes autres charges fixées par l’Etat. Donc, nous contribuons de ce fait à renflouer les caisses de l’Etat et participons pleinement au développement économique de notre pays la Guinée.
Notre secteur, emploie plus de 15.000 personnes directs et à travers toute la Guinée et est composé en particulier, que des jeunes femmes et de jeunes garçons. Par conséquent, nous contribuons à la réduction de la pauvreté et au taux de chômage en Guinée», a fait savoir N’Valy SACKO, président de l’AGT,
Ensuite, dans son intervention, le président de l’association a énuméré pour la circonstance que, les bars, les restaurants, les night clubs ne bénéficient d’aucun soutien financier dans le plan de riposte économique adopté par le gouvernement. Pour donc faire face à ses obligations, une requête est adressée au président de la République pour :
1-officialiser l’ouverture progressive de, ces structures respectives le 15 août 2020, tout en mettant en place les règles et mesures à adopter.
2- mettre en place un système de contrôle tripartite entre ANSS, tenanciers et service de sécurité pour un service efficace et sans violence des structures.
3- l’instauration d’un dialogue franc entre le ministère de l’hôtellerie et celui de la sécurité pour la prise en compte de nos besoins et le bien-être des milliers de Guinéens.
Maké FOFANA