Justifiant les raisons du putsch perpétré contre l’ancien président de la République de Guinée, la junte à sa tête Colonel Mamady Doumbouya, a égrené comme pêché impardonnable, la hausse exponentielle du fléau de la corruption dans le pays. Le CNRD dans sa vocation de redresser la nation, fait de sa préoccupation primordiale la lutte contre la corruption. Pour mener à bien cette mission, l’Association Guinéenne pour la Transparence (AGT), énumère quelques astuces.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi 13 septembre 2021, l’AGT rappelle que la lutte contre la corruption est un processus comportant les réformes institutionnelles, l’indépendance et l’efficacité de l’appareil judiciaire ainsi que l’engagement des acteurs de lutte. Malheureusement, malgré la diversité des potentialités que dispose le pays, la Guinée continue de s’offrir le plus rang médiocre dans la lutte contre la corruption et la pauvreté.
<<Malheureusement, malgré la diversité des potentialités que dispose le pays, la Guinée continue de s’offrir le plus le rang médiocre dans la lutte contre la corruption et la pauvreté. À preuve en 2020, la Guinée occupe la 32ème place sur 54 pays en Afrique et la 37ème place sur 180 pays à travers le monde dans l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International (TI) », argumente Oumar Kanah DIALLO, président de l’AGT.
Pour couper le cordon du fléau de la corruption, l’AGT recommande entre autres l’audit de la gestion des dix dernières années sanctionnées par la poursuite et la condamnation de tout gestionnaire indélicat. Renforcer la formation, l’équipement et les activités des institutions et structures de lutte contre la corruption.
« Vérifier l’efficacité de la déclaration des biens par les hauts fonctionnaires à leur entrée et sortie de fonctions. Créer et faire fonctionner un ministère du contrôle de l’État qui n’aurait jamais dû disparaître assurant le contrôle à priori et postériori de la gestion publique et parapublique. Transmettre à la justice pour jugement et condamnation de tous les faits de corruption et de détournement de deniers publics », suggère l’AGT.
Mariam KANTE