La Coalition Démocratique de l’opposition Extraparlementaire (CODEP), exige le retrait dans 72h du texte publié au journal officiel au profit de celle approuvée par le vote du 22 mars dernier. Pour le même fait, la coalition exige la révocation du ministre de la justice pour faute lourde et des 9 juges constitutions pour violation de leur serment.
Cette une réaction d’indignation qui vient s’ajouter à celles déjà faites par plusieurs entités sociales. Elle est relative à la falsification de la nouvelle constitution issue du référendum du 22 mars dernier. Dans sa déclaration, la CODEP se veut plus tranchante sur le sujet.
« L’article 2 de la Constitution du 22 Mars 2020 dispose en ses alinéas 1 et 2 ‘’La Souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants élus et par voie de référendum, aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice’’. De ce qui précède, nous avons la preuve éloquente qu’un coup d’Etat Constitutionnel, est perpétré par le gouvernement du Président Alpha CONDE. Nous prenons à témoins la communauté nationale et internationale de cette situation et nous les invitons à prendre toutes les dispositions appropriées comme dans le cas dans un coup de force militaire », déclare Cheick Oumar Traoré le chargé à la mobilisation de la CODEP.
Pour la Coalition Démocratique de l’opposition Extraparlementaire, jusqu’à date, la Guinée ne dispose pas de Constitution valide, car celle qui a été soumise au référendum, est différente de celle qui a été promulguée le 14 Avril 2020 par le Président de la République.
« Nous n’avons pas de Constitution valide à date, car la Constitution qui a été soumise au Peuple le 22 Mars 2020 est différente de celle qui a été promulguée le 14 Avril 2020 par le Président de la République. La Constitution qui a été approuvée le 22 Mars 2020 a été complètement falsifiée par certaines personnes males intentionnées qui veulent mettre en péril notre jeune Démocratie pour laquelle plusieurs de nos compatriotes sont tombés, c’est du faux et usage du faux en écriture publique, cet acte irresponsable et indigne est passible de plus Cinq (5) ans de prison ferme », indique la coalition.
Pour ce fait, la Coalition Démocratique de l’opposition Extraparlementaire (CODEP), qui se dit être la seule alternative politique crédible pour défendre l’intérêt et l’intégrité du pays, exige.
« De Poursuivre en justice les commanditaires de cet acte gravissime ; de démettre le Ministre de la Justice de ses fonctions pour faute lourde ; de révoquer les(9) neufs Juges Constitutionnels pour avoir trahi leur serment ; d’arrêter l’examen de toutes les lois Organiques inscrites au rôle de l’Assemblée nationale pour examen », précise la déclaration lu par Cheick Oumar Traoré.
Enfin, la CODEP exige le retrait dans 72h, la Constitution falsifiée au profit de celle approuvée le 22 Mars 2020. Passé ce délai, elle annonce le lancement d’une pétition pour demander l’annulation pure et simple de la Constitution du 22 Mars 2020 et la reprise du référendum Constitutionnel.
Mamoudou Babila KEITA