Les services spéciaux de la lutte contre le trafic de drogue, le grand banditisme et les crimes organisés ont rendu public ce mercredi 13 janvier 2021, la saisie d’une quantité de drogue et de Cocaïne effectuée le 1er janvier 2021, à l’aéroport international de Conakry.
La quantité des stupéfiants saisie a été dissimulée dans des sachets de bonbons ordinaires et chocolatés contenant chacun 20 à 25 grammes de Cocaïne. Anzazou Augustin, le présumé trafiquant est d’origine nigérianne en provenance de São Paulo (Brésil) via Addis-Abeba, Abuja et Conakry, a été interpellé par une équipe de la douane à l’aéroport.
«L’opération de saisie a été menée simultanément par la cellule de ciblage des services de douane basée à l’aéroport d’une part et par la brigade anti-drogue d’autre part», explique Ibrahima Kalil Camara, commissaire divisionnaire de la police, et Directeur adjoint de l’Office Anti-drogue.
Poursuivant, il détaille le modus operandi de la transaction du produit. «Cette quantité de drogue était dissimulée dans des sachets de bonbons ordinaires et chocolatés. Chaque bonbon renferme de 20 à 25 grammes de Cocaïne. La deuxième saisie a été faite le même jour par la brigade anti-drogue basée à l’aéroport dans deux sacs suspects, où il y avait 1kg de Cocaïne toujours en provenance de Sao Polo dans le même vol. Nous nous reservons de vous dire le nom du présumé parce que les enquêteurs sont sur les traces. Dans ces deux sacs, il y avait un trentaine de préservatifs qui ont guidés les enquêteurs à aller sur une piste de préparation d’un porteur incorporé à partir d’ici. Parce que la drogue devait être reconditionnée dans ces préservatifs et que le porteur devrait avaler pour faire son voyage sur un autre pays. En tout il y a eu 4 kg qui ont été saisies », a-t-il ajouté.
De son côté, le principal mis en cause rejette en bloc les accusations chargées contre lui. « Ces colis ne m’appartiennent pas », affirme Anzazou Augustin.
Les agents de services spéciaux de la lutte contre le trafic de drogue qui sont à leur nombreuses actions ne comptent pas baisser les bras. Ils s’engagent à traquer tous les trafiquants devant les tribunaux.
«Nous irons jusqu’au bout pour découvrir toutes les modes de dissimulation. Nous sommes à plus 45 modes, l’ambition qui anime les trafiquants de drogue est la même qui anime aussi les enquêteurs à les dénicher», promet le commissaire Ibrahima Kalil Camara.
En ce qui concerne le présumé trafiquant, il sera conduit devant le procureur du tribunal de première instance de Mafanco dans les prochains jours.
Mariam KANTE