Le service de la protection civile de Kankan fait l’objet de plusieurs critiques des citoyens, parce que disent-ils ne sont pas satisfaits du service rendu par l’équipe. D’autre même qualifient ses interventions de médecin après la mort. Au regard de ces critiques acerbes, le commandant dudit service a énuméré les difficultés auxquelles son équipe est confrontée. C’était ce jeudi 19 novembre au cours d’un entretien accordé à notre rédaction, à travers son correspondant basé dans la région.
Pour commencer, le commandant de la protection civile de Kankan a apporté quelques précisions sur le rôle que doivent jouer les agents de la protection civile au sein de la société. « Nous offrons nos savoir-faire à la population, c’est à dire, porter assistance aux personnes en cas de noyades, d’incendie, d’accidents de la circulation, de feu, de chute dans le puits…», énumère Adama CONDE.
A Kankan comme partout en Guinée, les populations se disent insatisfaites de la prestation de la protection civile. Une situation qui expose ces hommes de feu à toute sorte de critiques. Pourtant selon Adama CONDE, les gens doivent savoir la protection regorge une ressource humaine qualifiée mais qui n’est pas équipée.
« Depuis que nous sommes à Kankan en 2015, nous n’avons qu’un seul camion d’incendie, et une ambulance en mauvais état. En plus même un numéro vert on ne dispose pas. En cas de nécessité, c’est sur nos numéros personnels que les citoyens appellent. Autre ces problèmes, nous n’avons pas de forage où puiser de l’eau. Pour remplir notre camion-citerne il nous faut parcourir une distance de six kilomètres. Chose qu’il faute préciser, avec le seul camion de secours que nous disposons, de fois quand les cas de dangers se multiplient, on se retrouve dans l’embarras. Sans occulter le problème de carburant », explique-t-il tout en rajoutant qu’ils souffrent énormément.
Selon notre interlocuteur, certaines personnes estiment que, quand l’intervention de la protection civile est sollicitée, qu’ils refusent d’intervenir or qu’ils se retrouvent dans l’impossibilité indépendamment de leur volonté, d’agir. Mais malgré toutes accusations, et les problèmes auxquels ils font face, « on parvient souvent à sauver des vies, et des biens Mais pour satisfaire plus la population de Kankan, nous avons besoin de trois camions d’incendie; deux citernes d’appui; deux ambulances et de deux véhicules de liaison », précise Adama CONDE.
Face à ces énormes difficultés, et le rôle de la protection civile singulièrement à Kankan, le commandant Adama CONDE tend la main aux personnes de bonne volonté de les venir en aide. « je tends la main à toutes les personnes de bonne volonté surtout au fils du territoire de venir en aide, de ne pas attendre que tout vienne de l’Etat », plaide-t-il.
Malgré ces manques à gagner, d’autres citoyens de la ville, louent les efforts de cette équipe de protection civile. Mais d’autres contre s’attaquent aux engins et aux agents de la protection civile pendant les manifestations violentes.
Depuis Kankan, sékou Bourgeois CAMARA correspondant régional d’inquisiteur.net
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