Des incidents ont été aussi été signalés dans le reste du pays. Selon l’organisation de la société civile Indigo, qui a déployé plus de 1 000 observateurs sur le terrain, 21% des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire n’avaient toujours pas ouvert à midi. Indigo recensait à la mi-journée 116 incidents. A Yamoussoukro, Daoukrou ou Bongouanou, des manifestants de l’opposition ont ainsi empêché l’ouverture de bureaux. A Vavoa, Agboville, Adzopé, Daloa, du matériel électoral a été saccagé.
On ignore l’exacte étendue de ces incidents, les observateurs n’ayant pas pu se développer partout. A Yamoussoukro, par exemple, ceux du Centre Carter ont dû faire demi-tour, des barrages ayant été érigés à travers la ville. L’opposition dans son décompte identifie un nombre important de départements dans lesquels, selon elle, « les sous-préfectures et les villages n’ont pas pu voter ».
La Commission électorale, elle, tempère. « Les dégâts sont minimes », a indiqué le président de la Commission à la mi-journée. « A peine 30 ou 40 bureaux de vote sont concernés. »
RFI