Le passage du directeur central de la police judiciaire devant la commission rogatoire, ne s’est pas déroulé comme prévu. Selon des témoins sur place, le commissaire Fabou Camara n’a pas été entendu. Sur place, il aurait eu des altercations qui se sont soldées par son départ des lieux. Par quoi peut-on donc expliquer cette situation ? Est ce par la coupure d’électricité constatée dans les locaux de l’OCAD à l’effet d’entendre les témoins de cette saisie de cocaïne ou s’agirait-il d’un acte de rébellion contre les membres de la commission rogatoire dirigée par le doyen des juges d’instructions ?
Faut-il rappeler que devant cette même commission, sont passés beaucoup d’officiers supérieurs non pas des moindres, notamment le Directeur Général Adjoint de la police, le numéro 2 de la police nationale. Et par quoi peut-on expliquer le dispositif sécuritaire impressionnant qui accompagnait le directeur central de la police judiciaire au siège de l’OCAD ?
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que cet acte n’est pas passé inaperçu, car il aurait suscité de vives réactions au sommet du ministère de la justice dont l’inspecteur général aurait convoqué une réunion urgente à cet effet.
Malgré, l’on s’intérroge si les efforts des enquêteurs de cette commission rogatoire avec l’expertise de l’OCAD ne vont il pas être vain ? La question reste posée quand on sait aussi que la crédibilité de la Guinée est en jeu dans cette histoire de cocaïne. Le chef de l’État étant le premier magistrat du pays, devrait prendre à bras le corps cette situation afin de soigner l’image de son pays pour l’honneur et la dignité du peuple de Guinée.
Affaire à suivre…