Le business des visas volants, se passe sous carpe mais amenuise dangereusement les recettes dans les différentes ambassades Guinéennes à l’étranger. Dans les Etats où la Guinée n’a aucune représentation diplomatique, il n’est pas surprenant, que les ressortissants de ces pays, s’arrachent des « visas volants », une fois arrivés à l’aéroport de Conakry.
Une telle pratique, a des airs mafieux lorsqu’il s’agit des pays où la Guinée dispose d’ambassades avec tout un personnel payé aux frais du contribuable guinéen. L’exemple le plus illustratif est celui de la chine.
En Guinée, on peut être tenté de dire que chacun a son chinois, eu égard aux renforcement de la coopération entre les deux Etats. Cependant, tout ce beau monde chinois sur le sol Guinéen, n’est pas essentiellement composé que d’investisseurs. Certains d’entre eux, auraient un lourd passé criminel et raffolent des pays comme la Guinée où les agents des frontières sont moins curieux.
Ainsi, des cohortes de chinois, foulent le territoire guinéen au nez et à la barbe de l’ambassade de Guinée à Pékin, surtout du consulat. Nos services diplomatiques en chine, auraient pu filtrer les différentes demandes d’entrée, en vérifiant l’identité des aspirants. Malheureusement, cette prérogative leur échappe et le président Guinéen en a fait les frais.
Recemment, Alpha Condé a reconnu s’être fait gruger par un faux investisseur qui lui a pris 300 milles dollars. Comment cet investisseur est entré sur le territoire guinéen ? quel consulat guinéen lui a délivré le visa ? difficile de répondre à ces questions, étant donné que nos ambassades sont déjouées.
Nos consulats continueront d’être traités en parents pauvres car, à l’aéroport international de Conakry gbessia, les « visas volants » sont vendus à tout bout de champs aux premiers venus. Le business est assez lucratif, 180 milles francs pour le fameux sésame et 360 milles si vous tombez sur une fripouille.
La crédibilité de la Guinée, en prend un sérieux coup. Nos consulats sont désœuvrés, les espèces sonnantes et trébuchantes coulent à flots. Le Général Ansoumane Bafoé Camara, Directeur National de la police, doit fixer sa loupe sur la police de l’air et des frontières.
Voici quelques images des visas volants et les visas fournis dans les consulats pour comparaison.
Dossier à suivre…
Mamoudou Babila KEITA