Après son séjour à l’Assemblée nationale, le ministre du budget a animé un point de presse pour expliquer les contours et pourtours de la hausse de la loi de finance rectificative 2021, récemment adoptée par le Parlement guinéen. De même, Ismael Dioubaté a tenu à justifier l’augmentation des allocations faites à la présidence de la République et celui de l’Assemblée nationale à hauteur de 30%.
Face à la pléthore de la presse venue dans l’après-midi de ce samedi, 04 septembre 2021, le ministre du budget a d’abord souligné la distinction entre la présidence de la République en tant qu’institution et président de la République, en tant que fonction.
«Le président en tant qu’institution ne gère que ses fonds, et ces fonds-là n’ont pas bougé. Le président Alpha Condé n’est pas argent, il se préoccupe moins de ses fonds de souveraineté qui, pour la plupart, il les met dans l’agriculture. Ce n’est pas sa préoccupation. Mais il y a une véritable administration au niveau de la présidence », explique-t-il.
Ensuite, le ministre Dioubaté a raisonné les motifs de la hausse de son budget par la pléthore de fonctionnaires dont le salaire est directement domicilié à l’institution.
«Si je vous dis le nombre de fonctionnaires à la présidence, ça risque d’être très vaste. Si j’ai bonne souvenance, les fonctionnaires au niveau de la présidence sont autour de 1800 et quelques. Même les fonctionnaires au palais du peuple sont payés au niveau de la présidence, nous les ministres sommes payés au niveau de la présidence, les conseillers, les experts nationaux et internationaux, des structures tel que l’ARMP, le patrimoine bâti, etc.Sont tous logés à la présidence de la République», a raisonné Ismael Dioubaté.
Mariam KANTÉ