Dimanche à Conakry, journée ordinairement calme et paisible. Mais ce jour 5 septembre 2021, la ville semble être aux mains des hommes en uniforme lourdement armés. Dans plusieurs carrefours et sur le long des routes, cette présence inhabituelle des militaires avec des armes à la main se constate. Les habitants de la capitale vivent dans la panique et dans le désarroi sans savoir réellement ce qui se passe.
A Kaloum où siège la présidence et l’administration centrale, tout est presque désert à part la présence des hommes arborés en tenue militaire avec des armes à la main. Une opération de ratissage serait en ce moment même en train d’être mener de ce côté et des tires intenses résonnent vers le quartier Coronthie et aux alentours de la maison centrale.
Au même moment, des coups de feu retentissent dans le quartier Camayenne qui abrite un camp militaire. Non loin, l’hôpital national de Donka où le service des urgences aurait reçu deux (2) blessés par balle. Dans la foulée, des renseignements nous font croire qu’il y aurait déjà trois (3) morts.
Pour l’heure, on ne connait pas les forces armées en opposition sur le terrain. Mais des habitants nous confirment avoir aperçu une descente musclée d’une vingtaine de pickups remplis de soldats encagoulés en direction de Kaloum.
Même s’il n’y a pas d’information officielle pour l’instant sur la situation, des sources nous apprennent qu’il s’agirait d’une action des éléments des Forces Spéciales dont le Commandant aurait été mis aux arrêts par la hiérarchie militaire. Cette version reste à confirmer.
Nous y reviendrons !
Babila