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A Siguiri : Une femme se fait violenter et violer par 7 hommes en uniforme au camp militaire

@Colombo by @Colombo
septembre 27, 2021
in Enquêtes
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A Siguiri : Une femme se fait violenter et violer par 7 hommes en uniforme au camp militaire
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C’est une affaire qui fait froid dans le dos. Une jeune dame désemparée sans repère, vient de se confier à la rédaction d’inquisiteur.net. Agée de 32ans, cette dame qui a préféré garder l’anonymat, affirme être victime d’abus d’autorité, de séquestration, d’injures, de violence et de viol de la part des autorités militaires de Siguiri, une préfecture de la région de Kankan en Haute Guinée. Après plusieurs mois d’enquête sans aucune réaction de la part des mis en causes, nous avons pris la responsabilité de livrer à l’opinion, la part de vérité de la victime. Lisez l’histoire !

Madame X, âgée de 32 ans, est originaire de la ville aurifère de Siguiri dans la région de Kankan. La situation dont elle dit avoir été victime remonte au début du mois de mai 2019. Commerçante de son état, madame X venue s’approvisionner en marchandise à Conakry, dit avoir reçu le coup de file d’une certaine Gnalen Touré, sœur du Colonel Aly Touré, Commandant adjoint du camp militaire de Siguiri, de lui apporter des balles de pagnes d’une valeur de 6.500.000 FG.

La dame Gnalen, lui aurait transféré une avance de 3.700.000 tout en garantissant de payer le reste une fois que madame X rentre à Siguiri. Cet engagement, Gnalen Touré n’a pas pu l’honorer. Madame X décide de garder à son niveau les marchandises jusqu’au paiement du reste de son argent. Quelques jours après, par l’intermédiaire de la maman de dame X, Gnalen obtient gain de cause. Du domicile de sa créancière, elle rentre pour trouver un moyen de transport afin de revenir chercher les marchandises sauf qu’elle ne reviendra plus.

Deux jours après, la dame Gnalen passe saluer madame X à sa place au marché sans parler de leur affaire. De retour le soir à la maison, la dame X trouve que sa porte a été défoncée et toutes ses marchandises emportées. Les gendarmes, informés du vol, sont passés faire le constat. Au lendemain de l’acte, Gnalen Touré, débarque chez la dame X pour exiger la restitution de ses 3.700.000 en lieu et place des marchandises. Là, elle aurait tenu des propos qui ont amené la dame X à douter de sa responsabilité dans le vol de ses biens.

Ainsi, la dame X va porter plainte pour savoir si Gnalen a bien un lien avec le vol dont elle a été victime. Informée de sa convocation, la mise en cause va elle aussi porter plainte auprès de son grand frère Aly Touré au camp militaire où sert également son mari. Le camp militaire sur instruction du colonel Aly Touré, dessaisie la gendarmerie pour envoyer l’affaire à son niveau. Il somme la dame X de restituer l’argent de sa sœur Gnalen Touré et à l’immédiat. N’ayant pas de possibilité, la dame X prend l’engagement de le faire dans 10 jours, une date qui correspondait au 10 juin 2019.

Trois jours après, Gnalen saisit à nouveau son grand frère par une autre accusation contre la dame X, qui selon elle, serait partie fouiller sa maison à son insu. Cette accusation, sans preuve, a été lourdement soutenue par le commandant du camp. Entre-temps, le 07 juin, un jeune est passé chez la dame X en disant être à la recherche d’une dame qui l’avait fait transporter des marchandises en ces lieux (la maison de madame X). Interrogé, le jeune affirme que la dame pour qui il a travaillé, se nomme Gnalen, et qu’il avait transporté les marchandises à la gare routière de Bambeto, un village minier situé sur la route de Kourémalé en partance pour Bamako.

De recherches en recherches avec les gendarmes, le jeune finit par pointer du doigt, la sœur du colonel Aly. Interpellée, dame Gnalen affirme n’avoir jamais rencontré son accusatrice, et refuse de se faire placer en garde à vue à travers des intimidations fondées sur le statut de son frère et de son mari tous officiers militaires. Elle est donc laissée partir alors que le jeune lui, s’est fait emprisonner.

Dans la même soirée, certainement sous la pression, le jeune finit par déclarer qu’il s’est trompé de personne. Le même jour, Gnalen Touré passe voir la dame X pour lui menacer de laisser tomber l’affaire si elle ne veut pas courir de risque.
Entre temps, le « puissant » Colonel Aly Touré, s’invite à nouveau dans le dossier en amenant cette fois-ci, définitivement la gendarmerie à tourner dos à la situation. Le garçon qui accuse sa sœur, est ainsi transféré au camp militaire et la dame X, embarquée de force, sont automatiquement tous les deux emprisonnés par le colonel. Le père de madame X également, s’est vu emprisonné pour n’avoir pas amené sa fille à renoncer à l’affaire qui l’oppose à sa sœur.

Le pauvre homme passe injustement une nuit en détention pendant que sa fille, elle, se faisait injurier avant d’être libérée nuitamment aux environs de minuit après le paiement des 3.700.000 de Gnalen Touré, la sœur du colonel.
En chemin pour rentrer à la maison et à quelques pas de la sentinelle du camp, la dame X dit avoir reçu un coup violent sur sa nuque et elle s’évanouit. A son réveil vers 3h du matin, elle se découvre nue, allongée sur un lit dans l’enceinte du camp avec autour d’elle, 7 militaires. L’un d’eux, lui déclare d’abandonner l’affaire qui l’oppose à Gnalen Touré si elle ne veut pas subir encore plus.
Après ces messages, la ronde d’abus sexuel continue son cours. La mission terminée, les « militaires violeurs » déposent leur proie sur la route à la devanture du camp. La dame X est transportée par un taximan pour l’envoyer chez une de ses copines.

A son tour, le jeune accusateur de Gnalen, est aussi chicoté et libéré par le colonel Touré. Les parents de la dame X ont été contraints d’aller présenter leurs excuses à Gnalen Touré.
Une semaine après, Gnalen Touré, passe encore au domicile de madame X pour lui remettre une carte mémoire avec un message :

« Elle m’a dit que comme je ne veux pas abandonner l’affaire, qu’elle va me montrer qu’elle est capable de quelque chose. Je dois comprendre que je ne peux pas la combattre à cause de son mari et de son frère. Que si je souhaite encore souffrir, de regarder ce qu’il y a sur la carte mémoire, que ce sont des images et vidéos qui me montrent nue. Qu’elle est prête à les publier sur les réseaux sociaux pour ruiner ma vie », précise notre interlocutrice.

Après réception des fichiers où elle se découvre être en train de se faire violer, la dame X va rencontrer le procureur pour l’expliquer la situation. Celui-là à son tour, appelle le commandant de la gendarmerie de lui apporter le dossier de la dame. La gendarmerie, suite à l’intervention du colonel Touré le frère de Gnalen Touré, banalise la chose et désintéresse le procureur. Le dossier ne connaîtra pas de suite.

La dame X est abandonnée à elle-même et sa maman chassée de son lieu de vente à proximité de la gendarmerie. Le colonel du camp lui aussi donne un préavis au papa de madame X de libérer son appartenant au camp et la dame elle-même, est interdite de ne plus mettre pied au camp où résident pourtant sa mère et ses enfants.

Et pour lui rassurer qu’elle n’aura aucune suite favorable dans ses démarches, le colonel Touré aurait déclaré à la dame X d’aller se plaindre où elle veut, sinon d’aller voir le président de la république en personne.

« Ainsi il m’a dit que je n’ai pas longue vie », nous précise madame X.

C’est après toutes ces histoires, que madame X a décidé de venir à Conakry pour rencontrer la hiérarchie militaire. Plusieurs officiers ont été rencontrés notamment le tribunal militaire, mais aucun signe d’espoir n’a été acquis. La dame X se trouvait déjà enceinte après ce viol, son foyer brisé et ses enfants abandonnés comme elle sans aucun soutien. Voir ci-dessous, le lien d’un article de soutien de nos confrères journaliste.

https://kalenews.org/guinee-des-activistes-reclament-justice-pour-dame-x-victime-de-viol-collectif-a-siguiri/

Violée, humiliée et ridiculisée dans sa dignité sans aucune possibilité de recours, la dame X ne savait plus à quel saint se vouer. Mais elle a continué à espérer que les autorités au haut niveau, notamment de l’État-Major, finiront par s’employer à ses côtés pour lui rendre justice face à Gnalen Touré et son  »puissant » frère le colonel Aly Touré.

Après plusieurs démarches, des appels à soutiens que nous avions menés en compagnie de la dame X et les échos qui en ont suivi dans l’opinion, plusieurs personnalités publiques, notamment la Présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), des activistes de la société civile notamment des ONGs et d’autres leaders d’opinion, ont formé une chaîne de solidarité autour d’elle. Elle a bénéficié de nombreuses assistances dans tous les sens pour d’abord, sa prise en charge, mais aussi pour obtenir gain de cause dans sa quête de justice. Voir ci-dessous, le lien d’un article de soutien de nos confrères journaliste.

https://mediaguinee.org/affaire-viol-collectif-dune-dame-a-siguiri-des-organisations-feministes-annoncent-un-sit-in-devant-le-ministere-de-la-defense/

Cette pression forte, a permis a fini par obliger la hiérarchie militaire à travers le ministère de la défense, d’entendre le crie de cœur de la dame X. Des procédures d’enquêtes ont été engagées. Elles aboutissent finalement à l’interpellation du Colonel incriminé et sa sœur, ainsi que plusieurs de ses soldats. Parallèlement, une prise en charge a été garantie à la victime par les responsables de l’armée pour l’aider à reconstruire sa vie et celle de ses enfants.

 

 

Mamoudou Babila KEITA

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