Comme une traînée de poudre, la nouvelle continue de se rependre aujourd’hui un peu partout sur les réseaux sociaux. Ce monsieur sur cette photo, qui se nommerait Elhadj Mamadou Bah, prédicateur de fonction, serait l’homme qui s’est fait enregistrer dans une conversation entrain d’expliquer ses moments d’intimité avec une multitude de femmes, mariées et non mariées à travers le monde.
<< Moi je n’aime pas baiser avec n’importe qu’elle femme. J’aime les femmes bien arrêtées, bien formées et très propres afin que je puisse faire toute sorte de positions avec elle comme dans les films pornographiques. Et si je constate qu’une fille ou femme n’est pas propre, moi même je me charge de bien la nettoyer avec du detol afin de me rassurer qu’elle est bien propre avant de lui faire l’amour. Et je peux faire l’amour à une fille toute la nuit sans me fatiguer. Avec ma femme, hier je l’ai fait l’amour de 23h à 3h du matin>>, a-t-il confessé dans cet enregistrement.
Dans cet élément audio de plus d’une heure en poular, parvenu à la rédaction d’inquisiteur, l’on entend bien une voix qui serait celle de cet homme religieux, respecté de toute sa communauté mais aussi par ses coreligionnaires à travers ses nombreuses prêches au nom de l’islam.
<< J’ai découvert des livres religieux avec les arabes qui expliquent comment faire l’amour. D’abord il faut un drap blanc, et après l’homme et la femme doivent être propre. En premier lieu, l’homme doit être massé puis, la femme cherche ses points faibles. Et il y a une manière de se purifier après avoir couché avec une femme qui n’est pas la tienne mais c’est très difficile >>, se confie le même Oustaz.
Connu pour son engagement religieux, à travers ses prêches, ses conférences religieuses « Bayana » et tant d’autres activités, Elhadj Mamadou Bah, s’est forgé une énorme popularité. Mais il se trouverait que le religieux use de cette popularité pour se taper toutes les femmes mariées ou non qui retiennent son attention. Pourtant, l’islam au nom duquel il fait le tour du monde pour marquer les esprits, condamne de telle pratiques à tout musulmans à plus forte raison, qu’à un responsable religieux qui lit et interprète les paroles de Dieu et de son prophète.
Ce Oustaz Bah, aussi propriétaire d’une agence de voyage pour « le homoura et le hadj » à la mecque, serait également le meilleur ami d’un autre prédicateur Guinéen, aujourd’hui retenu dans les liens de culpabilité par la justice pour escroquerie. Des attitudes qui amènent beaucoup de Guinéens à s’interroger sur l’objectif et la personnalité de ses « soi-disant » prédicateurs qui ternissent aussi l’image de l’islam.
Transcription resumée par Mariame DIALLO