Le combat de la préservation des acquis de la république doit être inclusif, unitaire pour être salutaire.On ne devrait pas tenir compte de nos divergences, de nos oppositions ou du moins, de nos origines et croyances pour se liguer et prétendre défendre l’ordre constitutionnel: c’est perdu d’avance.
Les organisations de la société civile sont à l’image des artistes urbains. Elles sont la source de frustrations, de divisions et de recherches éperdues de profits car pour la majorité, elles montent sur un cheval en or pour défendre la démocratie.On veut la vache, le lait, le fromage, la peau, donc on se perd et on se disperse tels de simples pigeons en quête de graines. Les »lions ne seront pas avec les moutons ».
Dans le combat pour un État de droit, divisions et diversions taclent la raison. Combien de mouvements contestataires finissent dans les manoeuvres financières du parti au pouvoir ou de l’opposition? Nous avons tous fait la lecture de certains groupes d’activistes morts-nés, certes à cause de la répression mais aussi et surtout, à cause des dessous de tables.
Audace, wongaï 2020, et tant d’anonymes faux guerriers se sont fait manoeuvrer par les mains noires de nos politiques en perte de vitesse et de bon sens. L’heure est grave mais il va falloir le faire avec intelligence et convictions. Le peuple est dorénavant aveuglé par la farine des activistes qui dealent les plateformes revendicatives au prix de l’or. On se moque de qui?
Face au projet » providentiel » d’un 3ème mandat présidentiel, les artistes engagés sont unanimes là dessus: c’est le grand NON! Mais que se cachent t-il derrière cette opposition? Encore c’est l’argent, c’est les devises et c’est tout ce qui nous divise. De cette division, naîtra à coup sûr la réalisation du projet machiavélique du « pro-faussaire de la Guinée ».
De ce népotisme revendicatif, naîtra notre misère commune. Stupidité des stupidités. L’activisme devient un palliatif au chômage. Pire, un moyen non vertueux de faire quelques millions sous le dos des populations conscientes qui caressent le rêve d’un changement profond dans la société guinéenne.
2020 sera l’année des contestations objectives et démocratiques mais on risque de passer à côté du but car, les groupes d’activistes font dans l’amitié et non avec la conviction et la sincérité.
À gauche, on voit des gilets rouges. À droites, des gilets verts, oranges, beiges, bleus….Arnaques?
Les projets culturels faites dans le népotisme et les critères de sélections artistiques sont axés sur l’amitié et non la diversité. C’est un cercle secret et restreint comme si tous les autres artistes engagés ne seraient pas des guinéens.
Sous les « drapeux du FNDC », les « rats-peurs » Bill de Sam de l’Ufr, Djani Alpha, Dih Singué, Fadjidi, Cleanpoko de sembêdêkê et tant d’autres, se liguent en fratrie pour de probables contestations révendicatives. Même si les arguments sont solides, même si le projet de modifications constitutionnelles est palpable,force est de reconnaître que le futur mouvement copté par le FNDC est restreint et leur nombre est déjà une faiblesse en soi!
En attendant la révélation de leurs noms, on dénote l’absence de grandes voix de la musique engagée comme Takana Zion, Phadouba, Masta G, Élie Kamano et tant d’autres.
Avant de savoir les vraies motivations de ces activistes, force reste au doute.
L’activisme est-il un gagne-pain pour les artistes en manquent d’argent propre? Nous en saurons davantage dans les heures à venir.
Ne venez pas chialer en pensant que je suis un morveux. J’en ai rien à foutre.
Amonhotep Béa