C’est une nouvelle révélation dans le prétendu détournement de 200 milliards de francs guinéens dont les retentissements font prendre la mouche à Zenab Dramé, ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi. Pendant que 26.776.441.000 francs Guinéens ont été décaissés comme primes des examens de sortie session 2020, les inspections régionales de l’enseignement technique n’auraient bénéficié que 300 millions de francs Guinéens chacune. Alors que 100 millions leur ont été accordés pour l’organisation du concours d’entrée session 2020. Pourtant, ce sont plus de 16.706.000.000 qui ont été décaissés à cet effet.
D’abord, selon nos informations, le paiement général total PGT correspondant du trésor pour le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, était chiffré à 79.343.155.923 francs Guinéens.
Dans ce montant, suivant l’ordre de virement N° OV : 2020-4125 en date du 30 juillet 2020, plus de 4.498.000.000 de francs Guinéens avait été décaissés à l’avis N° BK2021200005020 du ministère de l’enseignement technique, à titre de primes des examens de sortie session 2020. Au même titre et à la même date, un autre virement de plus de 22.281.000.000 avait été fait. Ce qui fait un montant de plus de 26.779.000.000 de francs Guinéens au titre de primes pour l’organisation des examens de sortie.
Malheureusement, dans ce montant, une des inspections régionales déclare n’avoir bénéficié que 300.000.000 GNF. Et c’est le même montant que les autres inspections auraient reçu sans tenir compte du nombre d’écoles et de candidats qui varie d’une région à une autre.
Faisant le calcul sur la base de cette information, dans les 26.779.000.000, c’est seulement 2.400.000.000 qui ont été réparties entre les 8 inspections régionales de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi. Quel est le sort des 24.379.000.000 restants ?
S’agissant du concours d’entrée session 2020, trois virements à la date du 31 août 2020, avaient été faits du trésor pour le compte du ministère de l’enseignement technique au titre des primes de concours. Le montant s’élevait à plus de 16.705.000.000. Dans ce budget, notre source nous révèle n’avoir reçu que 100 millions pour l’organisation de ce concours avec instruction de n’utiliser que 80 millions. Ce qui donne un total de 640.000.000 pour l’ensemble des régions dans le cadre de l’organisation du concours.
Sur la destination des 20 millions restant, on nous affirme que le ministère aurait intimé les inspections de le garder pour l’organisation d’un autre concours à venir. Il s’agit du concours pour l’entrée dans les écoles régionales des arts et métiers (ERAMs), créés pour inciter les jeunes bacheliers à embrasser les branches techniques. Donc 160.000.000 pour l’ensemble des inspections de l’enseignement technique pour l’organisation de ce concours. Et les 16.545.000.000 restants où sont ils partis ?
En clair, si l’ont s’en tient aux chiffres disponibles auprès des inspections régionales de l’enseignement technique pour l’organisation des examens de sortie et des concours d’entrée session 2020, tout le montant mis à leur disposition font somme toute , 3.200.000.000 francs guinéens, alors que plus de 43 milliards 484 millions avaient été décaissés à la demande de la ministre Zenab Dramé pour permettre à son département d’organiser ces examens et concours.
A cet niveau, la ministre nous doit bien des explications sur l’utilisation faite du reliquat de 40 milliards 284 millions de francs Guinéens.
Par ailleurs, selon nos informations, les écoles régionales des arts et métiers ne seraient pas encore prêtes à accueillir les apprenants. En plus des établissements non équipés par endroit, les programmes de formation n’ont pas été affinés au besoin de main-d’œuvres dans les différentes localités. Un collège de techniciens a entamé un travail d’élaboration de contenus au temps du ministre Lanana Komara, mais qui n’est pas allé jusqu’au bout. Ce concours précipité ne serait-il pas un moyen pour la Ministre de trouver des justificatifs aux nombreux trous noirs dans les comptes ?
Affaire à suivre…
Mamoudou Babila KEITA
Salut à vous, pour nous, nous sommes étonnés par le fait que ces choses pareilles tombent dans un pays comme le nôtre, mais il ne semble pas étonnant puisqu’aujourd’hui les gens cherchent les fonctions publiques pour s’enrichir, en Guinée, le pouvoir oublie les pauvres et restent dans des maisons climatisées pour mettre des mensonges en place, rien du tout. Merci à Babila et aussi Moussa Moïse Sylla, Qu’Allah nous accordent la paix du cœur pour ce beau pays.