Le nouveau président de la HAC a annoncé hier un assainissement dans la corporation médiatique. Ce toilletage commencera par l’obtention obligatoire des cartes professionnelles de l’instutition. S’exprimant sur cette décision, les avis des acteurs restent pointés sur le refus des patrons de presse à remplir les conditions.
L’obtention des cartes professionnelles de l’organe régulateur reste un manque à gagner à cause des conditions que les patrons de presse peinent à remplir.
«Quand vous constituez tous les dossiers et vous partez à la HAC, elle vous dit que le contrat de travail manque. Lui (Président de la HAC ndlr) il a une radio, est-ce que tous ses journalistes ont la carte professionnelle de presse ? Donc il n’a pas à s’en prendre aux journalistes, plutôt qu’à ses amis patrons de média», dénonce Sekou Pendessa, membre du syndicat de la presse privée.
D’ailleurs, dans les jours à venir le syndicat procédera à la publication des médias dont les journalistes possèdent les cartes professionnelles afin d’inciter ceux n’ayant pas rempli ces conditions.
Pour Amadou Tham Camara, à partir du moment où la loi défini les conditions dans lesquelles la carte de presse doit être délivrée, il appartient à tout un chacun de se conformer à la loi.
«Ça permettra de savoir qui est qui. Moi je pense que la loi défini qui est journaliste. Donc il suffit d’appliquer simplement cette loi et remettre les cartes de presse à toutes les personnes qui répondent à la définition du mot journaliste dans la loi. Maintenant, ne doivent valoir partout que la carte de presse délivrée par la HAC.
Ce n’est pas que nous sommes prêts ou pas. Ce sont des conditions qui sont imposées par la loi et la loi ne se négocie pas. Elle s’impose et s’applique», affirme le président de l’Association guinéenne de la presse en ligne (Aguipel) et patron de presse.
Mariam KANTE