Durant trois jours, la région forestière notamment la préfecture de Macenta a été dominée par un conflit ethnique autour d’un sujet patriarcal qui a enregistré plusieurs morts et blessés.
Joint au téléphone par la rédaction d’inquisiteur, le président de la jeunesse CEDEAO à regretté ces terribles événement survenus mais présage la propagation de ces tensions dans d’autres localités, de la zone si les autorités ne prennent pas le devant.
«Nous avons appris l’événement de Macenta avec beaucoup de choc, de frustration. Nous pensons qu’on n’avait besoin d’arriver à ce niveau. Nous de la société civile, avons plusieurs fois dénoncé ces autorités coutumières qui affectent aujourd’hui dangereusement le vivre ensemble et la cohésion sociale dans notre pays. Mais je pense qu’il faut régler cette situation de façon beaucoup plus responsable», a entamé notre interlocuteur.
Pour Dora Koita, les structures coutumières constituent de véritables causes des différends dans les localités du pays. C’est pourquoi les autorités doivent prendre à bras-le-corps et régler cette situation dans le fond pour mettre fin à ces altercations. Au cas échéant, dit-il, les mêmes tensions sont prévisibles dans d’autres endroits.
«Quand vous prenez N’zérékoré aussi, si les dispositions nécessaires ne sont pas prises, on risque de connaitre deux patriarches et très malheureusement, beaucoup d’autres localités traverseront la même situation. Les autorités gouvernementales, à commencer par le président de la République, doit à partir de maintenant, réfléchir d’avantage sur la problématique des autorités coutumières dans notre pays. Et ces coordinations regionales qui sont crées un peu partout à travers le pays», prévient Dorah Aboucar Koita, président de la plate forme civile, Jeunesse CEDEAO.
Mariam Kante