L’humanité célèbre la journée internationale de lutte contre le paludisme les 24 et 25 avril 2019. A cette occasion, le Gouvernement Guinéen, et ses partenaires techniques et financiers, ont porté le choix sur la ville de Fria pour lancer la campagne et la répartir des moustiquaires imprégnées au nombre de 8 millions.
Le rapport de l’organisation mondiale de la santé sur le taux de paludisme en Afrique, est estimé à 219 millions de cas survenus en 2017, responsable de plus de 435.000 décès par an, et dix pays du continent sont les plus touchés par la maladie. Le président de la commission santé à l’assemblée nationale, Docteur BenYoussouf Keïta, encourage une force mutuelle dans la lutte contre le paludisme.
<< Le monde entier s’est rendu compte que le paludisme est un fléau qui terrasse les pays sous développés, en voie de développement, en Afrique, en Amérique latine, comme en Asie. Seule l’Europe et l’Amérique du Nord, sont épargnés. Le paludisme est la première cause de la mortalité en Afrique et singulièrement en Guinée >>, affirme le député.
La lutte contre le vecteur du paludisme, est d’empêcher la piqûre des moustiques par la prévention chez la femme enceinte, les enfants et les nourrissons par l’utilisation des moustiquaires imprégnées, mais aussi pulvériser la maison et gérer l’environnement par l’assainissement, conseille le médecin.
<< C’est l’affaire de tout le monde surtout, de nos parents. Tous ceux qui sont en contact avec les moustiques, sont concernés par cette affaire, le palu vient de là où il y a des flaques d’eaux, le palu vient de l’insalubrité.
La pulvérisation est une bonne chose, un moyen très efficace de lutter contre la prolifération des moustiques>>, enseigne le parlementaire.
En dépit des moyens limités du pays, le gouvernement dit se battre pour maintenir et renforcer les acquis. Il s’inscrit dans la stratégie de lutte mondiale 2016-2030 (ODD) du paludisme.
Maké FOFANA