Il est vrai que l’ouverture d’un débat d’orientation constitutionnelle sans la participation active des acteurs sociaux et politiques représente un manquement à l’idéal démocratique. Une constitution doit être le fruit d’un processus inclusif et transparent, impliquant la diversité des voix et des perspectives de la société.
Il est essentiel que tous les citoyens, les partis politiques, les groupes de la société civile et les experts puissent contribuer au débat constitutionnel. Chacun devrait avoir l’opportunité d’exprimer ses préoccupations, ses aspirations et ses idées pour façonner le cadre constitutionnel de manière représentative et équitable.
La constitution est la pierre angulaire d’un État démocratique et doit refléter les valeurs, les principes et les besoins de la société dans laquelle elle s’applique. En limitant la participation à un petit groupe restreint, on risque de biaiser le processus constitutionnel et de ne pas tenir compte des différentes perspectives et intérêts en jeu.
Il est impératif que le débat constitutionnel soit inclusif, transparent et respectueux de la diversité des opinions. Cela garantit non seulement la légitimité de la constitution, mais renforce également la confiance des citoyens dans le processus démocratique lui-même.
L’histoire est le témoin de nos actions et jugera la manière dont nous avons géré ces moments cruciaux de notre parcours démocratique. Il est de notre devoir de nous assurer que le processus constitutionnel est démocratique, participatif et respectueux des droits de tous les citoyens. Ainsi, nous pourrons bâtir un avenir où la voix de chaque Guinéen est entendue et où la constitution reflète véritablement la volonté du peuple.
Badra Koné, Président de la nouvelle Génération Politique « NGP »