Le bureau régional du conseil national des organisations de la société Guinéenne de Kankan, adhère à un projet de nouvelle constitution. Une déclaration a été faite à cet effet le 06 juin dernier. Le bureau national de l’organisation dit n’avoir été associé ni de près, ni de loin, à cette prise de position. Par conséquent, le CNOSC, désapprouve et se désolidarise de cet avis de son antenne de Kankan.
La déclaration du CNOSC de la région de Kankan, met l’organisation dans une mauvaise posture aux yeux des défenseurs de l’actuelle constitution. Mais son vice-président chargé des questions économiques, rassure l’opinion sur la position de leur organisation.
<< Nous avons découvert comme tout le monde, cette déclaration signée d’aucune personne. Je voudrais simplement dire que ça été une surprise pour nous puisque nous n’avons nullement été associés par rapport à cette position. Et en tout cas pour le moment, ce qui est claire, le CNOSC est opposé à toute forme de tripatouillage de la constitution >>, déclare Dr. Alpha Abdoulaye Diallo, vice-président du CNOSC.
Jusqu’à preuve du contraire, le bureau national reste sur la position de défense de l’actuelle constitution, pour dit-il, sauvegarder les acquis démocratiques.
<< Nous demandons à l’ensemble de nos organisations, à l’ensemble de nos démembrements, de suivre ce mot d’ordre >>, ajoute Dr. Diallo.
A la question de savoir ce qui aurait motivé le bureau régional de Kankan à prendre une telle décision, l’activiste de la société estime ceci :
<< Vous savez, le contexte actuel favorise l’opportunisme, la démagogie. Le CNOSC aujourd’hui, c’est des milliers d’organisations, on peut dire que peut être on a été victime de ça. En tout cas, c’est une attitude qui n’honore pas l’organisation et nous estimons que ça doit cesser parce que, les démembrements doivent suivre les instructions. Il n’y a pas de train sans locomotive, et la locomotive, c’est le bureau national >>, affirme le numéro 2 du CNOSC.
Malgré tout, le bureau national du CNOSC, doute de l’authenticité de ladite déclaration et promet de faire toute la lumière. Déjà, une lettre de demande d’explication a été envoyée au bureau de Kankan.
Mamoudou Babila KEITA