L’information a été rendue publique ce mercredi. Les 9 leaders membres de l’ancien quatuor, sont désormais libres de leurs mouvements. Un ouf de soulagement pour le président de l’UDG.
« Vous savez, le contrôle judiciaire c’est comme demi prison. Ceux qui sont incarcérés sont touchés physiquement, mais quand tu es sous contrôle judiciaire, ça joue sur ton esprit », affirme Mamadou Sylla.
Sur les raisons de son placement sous contrôle judiciaire, l’ancien Président du patronat guinéen insiste et persiste qu’il n’a rien à se reprocher.
« On nous a mis sous contrôle judiciaire, sur quelque chose qu’on a pas fait. Sur la manifestation du FNDC, personne ne nous a vu sur le terrain. Quand on nous dit qu’on a aidé, ou financé, il n’y a aucune preuve qui montre qu’on a fait tout cela », s’indigne-t-il.
Cet ancien membre du quatuor, estime que cette levée du contrôle judiciaire, corrobore avec la volonté du régime d’ouvrir un cadre de dialogue. Il demande aux forces vives de poursuivre les négociations avec le gouvernement sous les auspices des religieux afin d’obtenir la satisfaction du reste de leur revendication.
A rappeler que les leaders politiques concernés ont été inculpés en octobre dernier pour des faits de destruction de biens publics et privés, coups et blessures volontaires, participation délictueuse à un attroupement, outrage à agent et complicité.
Alseyni Barry