Le PDG de Sivita accompagné de ces avocats étaient face à la presse ce dimanche 7 mai 2023, à la maison commune des journalistes sise à la Minière. Objectif, dénoncer la lenteur dans l’exécution des décisions judiciaires dans leur affaire. Opposée à l’État depuis 20 ans dans une affaire juridique dans laquelle trois décisions ont été rendues toutes en faveur de la Société industrielle de visite technique d’automobiles (SIVITA) respectivement 2008 par le tribunal de première instance de Kaloum et deux autres par la Cour suprême en 2012 2021.
Malgré l’arrêt des activités de son entreprise depuis 20 ans maintenant, le PDG Balla Moussa Keita ne compte pas baisser les bras, raison pour laquelle il défendrait ces droits en attendant le dernier mot de l’État.
<<En tant que Guinéen intègre, je défendrai mon droit. C’est pourquoi je prendrai des huissiers pour fermer ces sociétés supportées clandestinement par X ou Y au nom de la loi, par la force de la loi et pour mon droit à défendre. Quand l’Etat finira de faire ce qu’il doit faire, j’espère très bientôt vous allez voir SIVITA>>, a fait savoir le PDG de SIVITA.
Selon son avocat, la société SIVITA est issue d’une collaboration entre son client et les partenaires étrangers d’une valeur de 300 milliards qui fait aujourd’hui l’objet de destructions. Il invite par la suite les autorités de haut niveau à s’investir plus dans l’exécution des décisions déjà rendues dans cette affaire dont son camp en est victorieux.
<<J’interpelle l’État au haut sommet, un Etat qui ne fait pas exécuter les décisions de justice fragilise dangereusement ces citoyens. Nous sommes dans le cas où un investisseur guinéen en partenariat avec d’autres étrangers a investi plus de trois cents milliards sur l’étendue du territoire guinéen et qui a été victime de destructions, de résiliations unilatérales de baille et qui aujourd’hui est rétabli dans ses droits par la justice guinéenne, que nous devons féliciter et remercier de passage. L’État à tout a fait intérêt et même l’obligation de porter main forte à l’exécution de ces décisions de justice. Donc j’interpelle l’État à travers l’autorité au plus haut sommet de porter un regard sur le dossier de sivita notamment sur l’exécution de ces décisions de justice dont elle est bénéficiaire>>, a lancé Sylla Sekou Mamadou avocat à la cour.
Doussou Konaté