Depuis le 27 décembre 2022, la famille du feu Mamadou Yaya Barry passe la nuit à la belle étoile, en bordure de la route le prince à bambéto dans la commune de Ratoma. Cette expulsion est le fruit d’une complicité entre les avocats de la famille, les huissiers et de la gendarmerie selon les victimes.
Face aux hommes de médias les héritiers et les veuves de la famille Barry, ont explique les conditions misérables dans lesquelles ils vivent depuis leur expulsion. C’était mercredi 28 décembre 2022, à la maison commune des journalistes sise à la manière.
Selon les membres de la famille, 5 garçons des 23 héritiers vivants auraient revendu la maison sans le consentement des autres, à un ami proche de leur défunt père, a une somme 1 milliard 500 millions depuis six ans.
<<On a été déguerpi de chez nous hier dans les environs de 4h. Ils ont cassé toute la maison, ils nous ont dit que cinq de nos frères ont revendu la concession parmi les 27 enfants. Il n’y a eu que 5 qui ont revendu et nous autres, on n’a pas eu droit à la parole, ni aux consentements>>, explique Fatoumata n’daye Barry héritière du feu Mamadou Yaya Barry.
Poursuivant elle rajoute que les enfants ont été victime d’injustice car : <<Notre avocat Fatoumata faby Diallo qui au début avait bien commencé à nous défendre, très malheureusement à la mort de mon grand-père, elle nous a fait comprendre que le lien qui nous liait n’est plus là. Donc, on doit se combattre à notre manière. Très malheureusement, on n’a pas vu venir le coup, elle s’est liée avec nos frères. Or l’acheteur est plus puissant, fort que nous, on a aucun moyen contre ce monsieur et présentement nous sommes déguerpi toute la famille est au dehors>>, se lamente t-elle.
N’ayant personne vers qui se tourner, l’une des héritière lance cet appel à l’endroit des autorités concernées. <<Je demande au président Mamadi DOUMBOUYA et au ministre de la Justice de nous venir en aide. Le papa est décédé il y a 15 ans, on n’a pas où aller, y ont les petits enfants là-bas, allez-y voir où nous sommes. Ma maman est simple enseignante, ses coépouses sont illettrées, où allons nous partir ?>>, s‘interroge Fatoumata yari Barry.
Doussou Konaté