Plusieurs associations évoluant dans le domaine de l’environnement, ont appelé à une marche de soutien au climat ce mercredi à Conakry. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la grève mondiale pour le climat. Au cours de leur marche qui est partie du pont 08 novembre à la Primature, ces acteurs écologistes Guinéens, ont dénoncé le réchauffement climatique et interpeller les autorités sur la nécessité des énergies renouvelables.
Selon ces acteurs de la cause environnementale, seuls les Etats ont le pouvoir de négocier avec les entreprises et les investisseurs, pour leur propre contribution à la lutte contre les changements climatiques.
« Nous avons effectué cette marche pour interpeller les autorités, afin d’attirer leur attention parce que le réchauffement climatique est une réalité. Nous n’avons qu’une seule planète, il n’y a pas de planète B. Si nous ne préservons pas cette planète là, quand elle s’abîmera, qui va nous protéger ? Donc, il va falloir que nous essayions pour qu’on puisse ensemble protéger notre environnement pour nous-mêmes et pour les générations futures », interpelle Saïkou Amadou Tidiane Diallo, Président de l’ONG ‘’Agissons contre le changement climatique (ACOREC)’’.
Ces dernières années, le gouvernement Guinéen, en plus de son investissement dans la construction des barrages hydroélectriques, s’est fait remarquer dans l’installation a consacré de centrales thermiques. Ce qui n’est pas en faveur du climat en ce sens que les centrales fonctionnent avec des ressources fossiles.
« On a fait ce rassemblement pour mobiliser les citoyens sur un danger très crucial, qui est le changement climatique. Par rapport à cela, il faudrait qu’on engage des sensibilisations qui vont être déclenchées via cette marche. Cela c’est de montrer aux gens, la nécessité d’aller vers les énergies renouvelables. Nous sommes seulement sur l’hydraulique et ce n’est pas ça qui va faire l’avenir énergétique de ce beau pays. Ce qui serait important, c’est de tourner vers le mixte énergétique (investir dans les différentes sources d’énergie : éolienne, hydraulique et solaire), afin de créer une stabilité énergétique », exprime pour sa part Ibrahima Sory Youla, de Global Climate Activist et Directeur exécutif du PRONG.
Pour contribuer au combat contre le réchauffement climatique, ces acteurs invitent à la réduction des émissions des gaz à effet de serre dont l’augmentation de la concentration dans l’atmosphère terrestre, contribue à l’agravation du phénomène.
Maké FOFANA