Le gouvernement guinéen plus que désormais déterminé à faire appliquer les résolutions du cadre de dialogue politique. Alors que les opposants réunis au sein du trio multiplient les rencontres à l’international pour se faire entendre, à Conakry tout semble bien partie conformément à l’accord trouvé entre la Guinée et les techniciens de la CEDEAO le 21 octobre dernier.
Dix jours après la remise au président de la transition du rapport final de ces travaux, le président de la transition a dans un décret pris ce mardi 27 décembre mis en place le comité national de suivi pour la mise en œuvre des résolutions du cadre de dialogue. Cette instance, placée sous la tutelle du Premier ministre selon son décret de mise en place, a pour mission de coordonner l’ensemble des missions et des résolutions des travaux de ce cadre.
Présidé par le chef du gouvernement avec un secrétariat technique, ce comité est composé d’une dizaine de membres, dont le ministre de l’administration, celui des affaires étrangères, 5 représentants du CNRD, 5 représentants des partis politiques, 3 représentants des plates-formes de la société civile et 3 personnes ressources. Une fois désignés par leurs entités respectives, ses membres seront nommés dans les prochains jours par arrêté du Premier ministre.
Pour son fonctionnement, ce comité se réunit une fois par mois à la demande de son président. Il rend compte de ses missions mensuellement au président de la transition de la transition. Le décret note également que les membres de ce comité pourront également se réunir en session extraordinaire en cas de besoin.
Le conseil national de la transition, les Ambassadeurs des pays de la CEDEAO et les membres de la communauté internationale sont invités à prendre part à ces travaux en qualité d’observateur. Vu les différentes tâches accomplies, les facilitatrices selon le décret sont chargées de la mise en œuvre des modalités pratiques et de jouer le rôle de rapporteur.
Molayane