Après un long moment de suspension des audiences publiques en raison du COVID-19, le nouveau ministre annonce la reprise des audiences dans les cours et tribunaux du pays. Cette décision est hautement saluée par le Barreau, qui dit en avoir fait la demande.
Le nouveau Ministre de la justice semble résolument engagé pour redorer l’image de la justice guinéenne. Mory Doumbouya, après avoir fait constater un dysfonctionnement notoire dans les juridictions du pays, notamment le surpeuplement des maisons carcérales, décide de la reprise des audiences. Une décision que le Barreau de Guinée s’en réjouit.
« Sachez que c’est barreau de Guinée qui a écrit à monsieur le ministre de la justice garde des sceaux sortant, pour lui demander de bien vouloir autoriser la reprise des audiences. C’est ainsi que le nouveau qui est arrivé a repris le dossier en main et il a finalement fais le nécessaire » rappelle Maitre Djibril Kouyaté, le bâtonnier.
Selon le Bâtonnier, la décision de suspension des audiences prise à l’époque par le prédécesseur de Mory Doumbouya, avait été motivée par le Barreau. « C’est moi qui avais appelé le ministre sortant, pour lui demander de bien vouloir autoriser que les audiences soient suspendues, en raison des conditions sanitaires », dit-il.
La pandémie de COVID pour laquelle les audiences ont été suspendues, demeure toujours dans le pays. Malgré cela, le nouveau garde des sceaux décide de la reprise. Maitre Djibril Kouyaté, parle de la nécessité.
« La nécessité c’est que les appels vont reprendre. Les rôles seront moins engorgés, les dossiers vont être examinés ça permettra aussi aux avocats de travailler parce que tous les cabinets étaient presque fermés »
Cette reprise des audiences est saluée, mais elle ne durera pour longtemps car, les vacances judiciaires démarreront à la fin du mois. Malgré cela, le barreau entend user du temps qui le reste, pour gérer plusieurs dossiers.
Selon le bâtonnier, pour que les audiences se tiennent dans le strict respect des mesures sanitaires, une demande a été adressée au ministère de la santé, qui a son tour, a aussi saisi l’ANSS
La rédaction