C’est une course contre la montre au conseil national de la transition CNT avant le 31 décembre date buttoire pour l’adoption de la loi des finances exercice 2023. Présenté, il y a à peine une semaine par le gouvernement, les conseillers nationaux ont examiné dans la soirée de ce samedi 17 décembre le volet recette de cette loi des finances pour l’année à venir. Un examen effectué l’on pourrait le dire sans risque de se tromper dans la plus grande précipitation pour être dans le délai. La séance plénière a regroupé à l’hémicycle du palais du peuple outre les 71 des 81 conseillers de l’institution, membres du gouvernement du pool financier et représentants d’institutions.
Dans son rapport de circonstance, la Commission des affaires financières et Contrôle budgétaire du CNT note que, pour l’exercice 2023, les recettes de l’Etat se chiffrent à plus de 27 mille milliards 855.95 millions contre une prévision de 26 mille milliards 292.79 millions GNF dans la LFR (Loi des Finances Rectificative) 2022. Pour la mobilisation de cette manne, des objectifs phares ont été assignés aux principales régies financières et le tableau se présente comme suit :
1- Direction Générale des Impôts : 13 518, 80 milliards GNF en 2023 contre 12 352, 60 milliards GNF dans la LFR 2022 soit un taux d’accroissement de 9,44%.
2- Direction Générale des Douanes : 10 572, 99 milliards en 2023 contre 10 243, 62 milliards GNF dans la LFR 2022, soit un taux d’accroissement de 3,21%:
3- Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique : 2 349,85 milliards GNF en 2023 contre 2 215,18 milliards dans la LFR 2022, soit un taux d’accroissement de 6,08%.
Ainsi, les recettes attendues pour 2023 sont estimées à 27 910,95 milliards contre une prévision de 26 292,78 milliards dans la LFR 2022, soit une augmentation de 1 618, 17 milliards (6,15%).
Ces recettes se décomposent en recettes fiscales pour 24 848,21 milliards (89,03%), des autres recettes pour 1 593,43 milliards (5,71%) et des dons, legs et fonds de concours pour 1 469,31 milliards (5,26%) » note le rapporteur de la commission des affaires économiques dans sa présentation.
Cette présentation a été suivie par des préoccupations et suggestions de certains conseillers nationaux. À tour de rôle, les ministres du budget et son homologue des finances ont pris la parole pour apporter quelques précisions aux différentes questions posées. Ce qui a immédiatement conduit à l’adoption du dit document par la majorité des conseillers présents. Sur les 71 présents dans la salle 67 ont approuvé le document contre une voix contre et 3 abstentions.
Molayane