Mes chers compatriotes
En effet, cette année, les résultats des différents examens nationaux ont été les plus catastrophiques de l’histoire de notre nation avec seulement 17 au CEE, 15% BEPC et au BAC 9%. Du jamais vu.
Ainsi, quand j’entends le ministre parler de vérité, je me pose la question à savoir : quelle vérité veut-il sincèrement parler ? De la médiocrité des élèves guinéens ou bien de la médiocrité du système éducatif qu’il a servi d’une manière ou d’une autre?
Mes chers compatriotes
On se permet de dénigrer la médiocrité des élèves guinéens par ces résultats.
Par conséquent, les ministres qui viennent à la tête du département de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, s’intéressent tous aux examens nationaux surtout le baccalauréat unique et non les classes d’intermédiaires.
La preuve est que chaque année, pendant les examens nationaux, ces ministres instaurent de nouveaux systèmes en mettant en place des réformes pour rendre pénibles de toutes leur énergie les examens aux différents candidats surtout ceux du baccalauréat unique. Mais ils ne mettent jamais en place des réformes dans les salles intermédiaires pour préparer les élèves afin de mieux affronter les examens.
C’est pourquoi, en Guinée, ce sont les ministres des examens qui se succèdent, et non les ministres de l’éducation. Pourtant, les examens ne sont justes que des tests pour savoir si les candidats ont bien assimilé les programmes dans les classes antérieures.
Ainsi, j’interpelle la couche intellectuelle : À QUI LA FAUTE ? COMMENT PEUT-ON CONSTRUIRE UNE MAISON SANS SOUBASSEMENT ?
Je pense bien qu’il est temps d’agir, si nous continuons à faire les mêmes choses, nous n’obtiendrons que les mêmes résultats. Il faut créer des conditions favorables au niveau de l’éducation, en investissant dans la construction des écoles publiques, améliorer les conditions d’apprentissage et investir dans la formation des enseignants en situation de classe.
Il n’est jamais trop tard pour s’améliorer, alors investissons dans les classes intermédiaires pour la formation des élèves guinéens et non dans les examens pour les dénigrer après.
Mes chers compatriotes
Un jour, SÉKOUBA KONATÉ, l’ancien président de la transition, disait dans une interview avec LAMINE GUIRASSY, je cite : « En Guinée, c’est les hommes qui changent, mais le système est toujours le même ». Je pense bien que c’est pareil dans le système éducatif. Il faut combattre ce système c’est ça l’une des vérités.
NELSON MANDELA ne disait-il pas que : « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » ? Alors pensez-vous que c’est en misant sur les classes d’examens que nous pourrons acquérir cette arme si puissante pour l’émergence de cette belle nation qui est la nôtre ?
HENRY DAVID THOREAU disait, je cite : « Personne n’a la responsabilité de tout faire, mais chacun doit accomplir quelque chose ». C’est pourquoi, la responsabilité de la médiocrité du système éducatif guinéen est partagée entre (élèves, parents d’élèves, enseignants, administrateurs, ministres et l’État.)
Donc, si nous voulons changer à l’extérieur, il va valoir qu’on change à l’intérieur. Assumons notre responsabilité car l’avenir de cette belle nation qui est la nôtre est entre nos mains.
VIVE LA RÉPUBLIQUE
VIVE LA GUINÉE
QUE DIEU BÉNISSE LA GUINÉE ET LES GUINÉENS (amine).
Ibrahima TRAORÉ, étudiant à la faculté des sciences juridiques et politiques, département Droit de l’université Kofi Annan de Guinée.
Vraiment mon frère vous êtes l’homme qu’il faut pour l’évolution de la Guinée
Tout ce que vous venez de relater est une vérité
L’état c’est nous les peuples et désormais on doit tous prendre nos responsabilité
Vive la Guinée
Mon frère vous avez tout à fait raison
L’état ne s’intéresse qu’au examens nationaux et non à l’éducation nationale
Ils faut que nous jeunes sa s’arrête
On peut jamais parler de développement sans l’éducation il résume tout au monde
C’est bien réfléchi