Le Syndicat libre des enseignants chercheures de Guinée d’Aboubacar SOUMAH, exige la révision de la loi L027 et l’annulation de l’article 39. Il l’a fait savoir à travers une déclaration rendue ce mardi 13 avril à Conakry. Par la même occasion il a invité le Gouvernement guinéen à ne pas faire immixtion dans les affaires syndicales.
Dans sa déclaration, le SLECG à travers son secrétaire général a dénoncé la violation des droits et des libertés syndicaux en Guinée. Ainsi, Il exige la révision de la loi L027 et l’annulation de l’article 39.
« L’article 39 qui dit que tout agent de l’Etat admis à faire valoir son droit à la retraite perd automatiquement sa fonction syndicale. Mais quel est l’intérêt de cet article, rien.. », s’interroge Aboubacar Soumah.
Le secrétaire général du SLECG demande également au nom de tous les syndicalistes le respect des conventions 87, 98, 151 et 154 et les recommandations de l’organisation internationale du travail. Aboubacar Soumah dit parler au nom de tous les syndicalistes.
Cependant, si Aboubacar affirme avoir agit au nom de l’ensemble des syndicalistes, d’autres leaders syndicaux contactés ont réfuté cette affirmation. Car au-delà de l’article 39, le leader du Syndicat national de l’éducation (SNE) pointe du doigt un autre article plus liberticide pour les travailleurs en général.
« Le mouvement syndical guinéen soucieux de la quiétude et l’unité du pays, invite l’Assemblée Nationale et le Gouvernement Guinéen au respect scrupuleux des articles 03 et 08 de la convention 87. En tout état de cause, le mouvement syndical guinéen ne tolérera aucune immixtion du gouvernement dans les affaires syndicales», Lance Michel Pépé, le secrétaire général du SNE.
Boubacar BARRY