Le Discours du Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana sur la politique générale de son Gouvernement à l’hémicycle continue toujours de faire des réactions au sein de la Société Civile. Cette fois-ci, c’est au tour du président du CNOSCG, Dansa Kourouma qui félicite tout d’abord cet exercice que le PM s’est prêté. Mais il reste tout de même optimiste quant à la tenue des engagements pris, vu que les précédents n’ont pas été entièrement respectés.
Ce passage du Premier ministre Kassory Fofana devant les députés a été salué par le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Dansa Kourouma. Mais il reste toujours dans sa faim, car en 2018, ce même Kassory était passé dans cette Assemblée nationale pour le même exercice. Mais la réalité est que toutes les promesses prises à l’époque n’ont été respectées.
« C’est un exercice important que le Premier ministre s’est prêté, chose que j’apprécie bien. Mais il devrait plutôt s’accentuer sur l’évaluation de son discours passé, fort malheureusement il nous pas données des informations approfondies sur son bilan des années antérieures donc il n’a pas fait une auto évaluation de son propre discours», a fait remarquer Dansa Kourouma
Dans ce même discours, le Premier ministre promet aux Guinéens que 70% des ménages seront dotés de l’électricité d’ici 2026. Sauf que les factures connaîtront une hausse dans les jours à venir, chose qui rendra la tâche à la population plus difficile.
Pour cela, Dansa Kourouma exhorte d’abord, aux services publics et aux industrielles de s’acquitter de leur devoir de payement de facture, car pour lui, si cela est fait, les Guinéens auront le courant gratuit à travers les Mines comme c’est le cas le pétrole en Libye.
« Les Ministères qui laissent les climatiseurs allumés pour toujours, les miniers tous doivent payer les factures d’électricité, ce n’est pas à la population de payer à leur place. Regarder aujourd’hui la Libye, seulement le pétrole à renduit le courant gratuit dans ce pays et tout ça, c’est parce que c’est bien géré », indique-t-il.
Sur l’opération de casse engagée par le gouvernement guinéen à Conakry et environ, le locataire du palais de la Colomb dit ne pas être informé avec le président de la République. Pour le président du CNOSCG, cela dénote d’une faiblesse de l’Etat et une erreur politique jamais enregistrée. Il invite le gouvernement à rembourser toutes les victimes qui ont des papiers légaux.
« C’est la plus grosse bêtise politique du 21e siècle jamais connue en Guinée. Si une maison est sur la route, confisquez la maison et faites loger un service de l’Etat tout en évaluant sa valeur et rembourser son propriétaire, c’est aussi simple que ça.»
Le président du CNOSCG dit avoir engagé un recensement de quelques victimes à Conakry et environ. Une fois cette opération terminée, il déposera un document sur la table du Ministère de l’habitat pour leur faciliter le remboursement des victimes.
Boubacar BARRY