A ce stade d’enchainement d’innombrables erreurs (pouvoir, opposition, société civile, communauté international et autorités religieuses) conduisant à d’énormes pertes en vie humaines, des biens matériels, d’exaction de grande envergure, il est temps de tout remettre en cause et un peu penser à l’avenir puisque les mêmes stratégies produisent les mêmes résultats. Votre incompétence politique le prouve, la partie est perdue d’avance dans des retombés inédits.
Le refus systématique de l’Alliance démocratique plonge tout un peuple dans un état de désespoir, affectant a priori la couche juvénile dans sa prédiction. Avec un régime inexistant, incapable de garantir le tissu social tout en jouant la carte de l’ethnocentrisme, prouve suffisamment leurs incapacités à faire face à la réalité. Heureusement le peuple a toujours survécu.
La solution ne se pose pas auprès de l’autre figure pensant qu’il faut se tourner sans doute vers la communauté internationales, alors celle-là n’a jamais fait preuve de transparence, ni de responsabilité, la lutte se mène de l’intérieur. La crédibilité n’est plus au rendez-vous. Nous ne pouvons plus porter confiance en eux, lorsque la CEDEAO se résume à une organisation syndicale des dictateurs au solde des chefs d’Etat déséquilibrés.
La CPI se limite à une institution déguisée d’acheminement des chefs d’État refusant la soumission ainsi l’intérêt de l’Occident. En écartant toutes dissimulations de nature à rallier la préoccupation personnelle du chef de fil de l’opposition. S’il s’avère que la cause du peuple reste et demeure votre priorité majeure, il faut sans doute créer un climat allant dans le sens du dialogue, accepter la main préalablement tendue ou tendre la main pour au moins sauver la vie et les biens de vos compatriotes et alliés. Ceci vous permettra de poser des conditions comme:
– la libération des prisonniers politique, des compatriotes détenus illégalement.
-démilitarisation des fiefs de l’opposition.
-dédommagement des victimes.
-soutien total à la cause des personnes vivant dans les zones hostiles à l’État.
Et par hasard ceci aidera à situer les responsabilités des différentes exactions.
Ceci est une manière pour moi de rappeler que le langage de la violence ne peut qu’entrainer que la désolation, et ce pays a besoin d’une véritable paix qui constitue le point crucial dans le processus de développement.
Mohamed lamine DIALLO