Présidentielle 2020. La Haute Autorité de la Communication (HAC) est au cœur des débats dans les médias privés. Cela fait suite à la décision leur interdisant d’organiser des débats face à face entre les candidats en lice. Selon l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), cette situation n’a pas lieu d’être. Aboubacar CAMARA, Secrétaire Général de l’organisation, parle d’un manque d’information sur cette disposition dûment mentionnée dans la nouvelle loi sur la HAC.
C’est en marge de l’établissement du calendrier de passage des différents candidats sur les antennes de la télévision nationale, que les médias privés ont été informés de la décision de la HAC, leur interdisant d’inviter deux candidats sur un même plateau pour un débat contradictoire. La décision n’est pas du goût de la corporation. Pourtant, elle n’est pas contraire à la loi selon Aboubacar CAMARA, Secrétaire Général de l’URTELGUI.
« Le problème se trouve au niveau de l’article 52 et l’article 55. L’article est claire il est interdit aux médias du service public et aux médias privés d’aller au-delà des canaux de communication et des formes de communication prescrites dans cette décision de la HAC »
Qu’est ce qui explique alors cette indignation des journalistes des médias privés ? « Je crois c’est une mauvaise lecture. Je crois qu’il faut prendre la décision et prendre la nouvelle loi sur la HAC »
Cette décision de la HAC a également établie les formes de communication que doivent utiliser tous les partis en lice. Les programmes établies pour chacun des candidats à la RTG, ne doit nullement être outrepassé. Aboubacar CAMARA, explique les raisons.
« Cela s’explique par le fait qu’on a envie de donner la même chance d’accès. Donc l’Etat à travers la haute autorité de la communication a envie de garantir un minimum de seul de communication à tous ces candidats en lice pour la présidentielle. Donc nous à l’URTELGUI la décision telle que je viens de vous expliquer, on ne trouve pas mauvaise à partir du moment la partie qui nous permet d’avoir le candidat en studio parler, lui poser toutes les questions autour de son programme »
Par contre, tous les médias privés sont libre d’inviter n’importe quel candidat pour lui poser des questions concernant son programme de société. Egalement, libre à chacun de mener la campagne publicitaire du candidat qui aura respecté leur principe commercial.
La rédaction