De N’zérékoré à Conakry en passant par Kankan jusqu’à Labé avec une étendue territoriale importante de 245 857 km² est pleine de ressources du sol et du sous-sol. Nous Guinéens constituons à la fois comme un individu du singulier mais également membres d’une communauté. Cette communauté se distingue à plusieurs échelles, d’où notre regroupement en famille.
Notre appartenance à une ethnie se trouvant dans une région naturelle localisée dans un pays qu’on appelle la Guinée. Un pays dans lequel nous sommes tous appelés à y cohabiter et à servir, car il est de notre devoir de servir avec amour et dignité.
Sans exception nous sommes tous des héritiers d’un même patrimoine génétique, c’est qui fait de nous des Peuls, Malinkés, Soussous, Guerzés, Konia…..même si par nos cultures nous sommes différents.
Différents par nos origines, nos genres, nos coutumes, la situation sociale, les opinions, les convictions…
Il est reconnu l’homme n’est rien lorsqu’il est livré à lui-même, le partage constitue une forme de liberté, la transmission et l’échange sont des vitaux et sans cela l’homme ne peut exister.
Notre culture, notre tradition, nos pensées sont autant des richesses qui constituent notre bagage personnel car la grandeur d’un pays dépend de la qualité de ses ressources humaines.
Les Guinéens doivent s’aimer de plus.
À quoi sert sinon de cohabiter et de circuler ensemble dans les taxis, les bus, les magbanas, pourquoi partageons nous les mêmes bureaux et plus choquant pourquoi se mari – t- on d’une ethnie à une autre ?
Car cela réside notre intérêt commun, échanger et profiter des autres demeure une source intarissable d’enrichissement.
Cultivons la paix et vivons commun
C’est le rendez-vous du donner et de recevoir d’après Léopold Shedar Sengor .
Un appel à tout le monde, peuls, sousous, malinkés, kissiens, koniankés ….le vivre ensemble est à la portée de celui qui fournit l’effort.
A chacun de faire son mieux de son côté, la politique n’est qu’une diversion. On ne doit pas se laisser dominer par certains politiques qui visent leurs intérêts égoïstes divisés pour régner.
Je suis profondément meurtrie, attristé de voir les fils et filles d’un même pays s’insulter pour se faire plaire à un homme qui se dit leaders et d’ailleurs cela est devenu un métier pour certains, afin de gagner leur quotidien il faut insulter tel ou tel parce qu’il ne partage pas l’opinion de votre camp.
Des maisons détruites, des boutiques et magasins incendiés, d’autres expropriés de leurs terres.
Cultivons la paix rien que la paix et vivons ensemble.
Imrana DIALLO CITOYEN indigné