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Action humanitaire : l’ONG 2AP, lance un projet d'insertion scolaire des enfants atteints d’albinisme

@Colombo by @Colombo
septembre 19, 2019
in Société & Environnement
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En Guinée, les personnes atteintes d’albinisme, sont très souvent victimes de stigmatisation dans la société. Cette réalité se constate dans toutes les entités sociales à travers le pays. Une raison qui contraint les sujets à se livrer à la mendicité dans les rues des grandes villes de la Guinée, notamment à Conakry. Pour tenter de mettre fin à cette situation, une ONG dénommée Action d’Autonomisation et de protection pour le progrès (2AP), lance un projet d’insertion scolaire des enfants albinos abandonnés à la mendicité dans les rues.
Avec le slogan  « l’albinisme ne conduit pas à l’échec, la rue tue et déshumanise ! », ce projet vise à assurer la formation et la prise en charge sociale des enfants atteints d’albinisme. Dans sa phase préliminaire, 30 enfants vont être encadrés sur une échelle de trois (3) ans soit 10 par an.
Depuis cinq mois, l’ONG 2AP, effectue des visites dans différentes familles où vivent des enfants albinos pour l’obtention des renseignements. Ces travaux ont été suivis par l’encadrement des tutrices dans le montage de projets sociaux.
Ce mercredi 18 septembre, les responsables de l’ONG 2AP, ont entamé une nouvelle phase de leur projet qui consiste à l’enregistrement et à la sélection des candidats à la mairie de Matam. L’initiative est pilotée par Madame Keita Nagnouma Faro.
« Il fallait d’abord concevoir le projet, l’évaluer et puis programmer la mise en œuvre. Et cette mise en œuvre a commencé par l’identification des groupes cibles. On a identifié d’abord vingt enfants à partir des critères très concrets. C’est-à-dire, des enfants compris entre trois et dix ans et des enfants effectivement mendiants dans la rue et en bonne santé. Et à l’issue de cette identification de vingt enfants, on a essayé de rencontrer chaque tuteur ou parent de ces enfants. A partir de certains constats, nous avons pu retenir dix, puisque le projet prévoit dix enfants par an pendant trois ans. Les autres n’ont pas démérité, mais comme nous avons un projet de dix, il fallait qu’on procède à l’élimination des dix autres», explique-t-elle.
Après cet échantillonnage, les parents des dix (10) enfants vont établir un projet social dans le secteur informel. Chacune des familles va bénéficier d’un accompagnement financier allant jusqu’à dix millions de francs guinéens. Ces montants vont les servir de démarrer une activité principale, mais aussi de soutenir et satisfaire les besoins de ces enfants pour stopper leur exploitation dans les rues pour la mendicité.
A cette mesure, est associée une politique de gestion, qui consiste à la redistribution du quota mensuel estimé à 3% de la subvention. Ce pourcentage d’une valeur de trois cents mille, est destiné pour le financement scolaire des nouveaux écoliers de l’année suivante.
« On avait déjà rencontré chaque parent un à un, on avait remis des fiches de renseignements, des fiches qui concernent les enfants et les parents. En ce qui concerne les parents, il s’agit de la présentation des projets et lorsqu’ils ont dit ce qui les concernait comme activité génératrice de revenus, nous avons encore élaboré des fiches que les enquêteurs ont remplies pour tirer un projet », précise la présidente de l’ONG.
Elle ajoute que les projets présentés, sont tout simplement littéraires. Leur mise en œuvre va se faire à partir des briques d’informations disponibles par rapport au revenu, au capital et puis à certains critères.
« On va essayer d’évaluer la rentabilité du projet, par ce que la rentabilité doit être supérieure à 3%, puisque nous avons exigé dans le projet, que les parents qui recevront les montants, doivent verser 3% du montant reçus, pas du bénéfice parce que c’est trop aléatoire le bénéfice. Puisqu’il n’y a pas de comptabilité concrète, le bénéfice pourrait être trompeur. Donc, on a impacté ça sur les montants que recevront less bénéficiaire. Après ça, nous nous allons calculer la rentabilité en tout au vu sans calcul, on se rend compte que ce sont des projets rentables à plus de 3% parce que les 3%, c’est pour l’épargne qu’on va mettre dans la caisse du projet pour que cet argent serve encore aux mêmes enfants l’année prochaine », fait savoir l’initiatrice.
A la question de savoir si l’ONG 2AP, a bénéficié d’un accompagnement des autorités ou des institutions d’aide aux enfants démunis, Nagnouma Faro répond : « Pour le moment, nous n’avons aucun appui de l’Etat ou d’une institution. Nous pensons que quand nous ferons des résultats, l’Etat même ou les institutions vont s’intéresser à nous. C’est pourquoi nous avons commencé petit et nous avons monté un projet pilote. Si ça marche et qu’on se fasse connaître, je suis convaincue qu’il y a de très bonnes volontés et même les institutions qui luttent pour la cause des enfants, qui vont nous porter appui », a-t-elle estimé.
Outre cette ambition d’insertion des enfants victimes d’albinisme, l’ONG 2AP compte également bâtir un espoir pour les bénéficiaires et de lutter contre la pauvreté. L’idée, est hautement saluée par les familles bénéficiaires, qui pourront chacune s’offrir à l’avenir, un compte bancaire.« La réalisation de mon projet sera vraiment un cap pour moi car, il me donnera un moyen qui me permettra de relancer mes activités délaissées. Il instruira et éduquera mes deux enfants. Je n’aurai plus d’inquiétude pour leur scolarisation. Et je vous promets de ne plus être dans les rues de Conakry pour nous exposer aux dangers sous prétexte de mendier », promet Mamasta Soumah, une bénéficiaire vendeuse de poissons.
En Guinée, la situation des albinos, est très lamentable. Les autorités censées y faire face, peinent à trouver des solutions idoines pour leur insertion sociale. Pour tenter d’inverser la situation, la présidente de 2AP, invite les parents de ses enfants à consolider leur destin.
« Ce que je demande aux parents, c’est quand tu as un enfant albinos, tu as une responsabilité. Et cette responsabilité, c’est Dieu qui te l’a imposée. Pour y faire face, il faut d’abord aimer l’enfant, le protéger, le traiter plus que les autres enfants, parce que lui, il a un handicap. Il ne supporte pas le soleil, évitez de les exposés au soleil. Il est myope, cela est important. Donc, faire tout pour conserver sa vue-là, ne pas l’exposer à des lumières fortes », recommande Madame Keita.
Par ailleurs, l’ONG 2AP à travers ce projet, sollicite l’appui de toutes les bonnes volontés pour la réussite et la pérennisation de leur initiative.
 
 
 
Mariam KANTE

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