Reconnu coupable de faits de corruption par la commission d’Ethique de la FGF au mois d’août dernier, Amadou Diaby l’ex 1er vice président de l’instance, est suspendu de toute activité sportive pendant 7 ans. Il devra aussi s’acquitter d’une amande de 25.000 euros. Sauf qu’un doute vient de se poser sur l’efficience de certaines preuves ayant conduit à cette sanction (la Preuve…).
En effet, la copie d’une des preuves utilisées par la Commission d’Ethique de la Fédération Guinéenne de Football pour condamner Amadou Diaby, vient de parvenir à la rédaction d’inquisiteur.net. Il s’agit d’une décharge manuscrite datée du 25 janvier 2019.
Dans ce texte d’une page, Kossouho Biowa Guy Roland du Bénin, confirme avoir reçu la somme de ‘’7.000.000 FCFA’’, dès mains de l’honorable Mariame Traore, députée ivoirienne, Pro RHDP (Mouvance présidentielle ivoirienne), pour le compte de Amadou Diaby. Sauf qu’aucune précision n’est mentionnée sur la nature de l’activité ou le service rendu ayant généré les sept-millions de FCFA. (Lire la note).
Pourtant, en plus du ‘’Libre aveu’’ du sélectionneur Paul PUT, « un membre du comité exécutif de la FEGUIFOOT percevrait 10 pour cent de son salaire », cette décharge fait partie des preuves les plus solides sur lesquelles, s’est appuyée la commission pour châtier Amadou Diaby, selon son rapport de fin d’enquête. (Lire la copie du rapport de fin d’enquête de la Commission d’Ethique).
Le manque de précision sur la provenance des 7.000.000 FCFA sur la première note, laisse la porte ouverte à une éventualité sur la fiabilité de ladite preuve.
En plus, lors de l’enquête effectuée par la commission d’Ethique de la Fédé, il n’y a eu aucune confrontation entre Amadou Diaby et Paul PUT, les deux principaux protagonistes.
Après cette sanction née du parcours raté du Syli National à la récente Coupe d’Afrique des Nations, les avocats d’Amadou Diaby ont fini par saisir le Tribunal Arbitral des Sports TAS, le 28 août dernier pour essayer de laver son honneur ‘’souillé’’.
Affaire à suivre…
ASD