A l’assemblée générale du PADES ce samedi, la situation sociopolitique du pays était à l’ordre du jour. Le coordinateur du parti, s’est aussi largement prononcé sur les violences enregistrées jeudi dernier à N’zérékoré. Pour le parti de Dr. Ousmane Kaba, la Guinée est sur le point d’aller dans une crise politique très profonde et qui risque de se transformer en crise sociale.
Les violences qui ont fait un mort et plusieurs blessés jeudi dernier à N’zérékoré, a dominé l’actualité de ce weekend dans les QG des partis politiques. Au parti de Dr. Ousmane Kaba, l’inquiétude est grandissante.
« La crise politique Guinéenne, est entrain de se radicaliser et tomber dans la violence, par le faite de la répression de certains cadres qui abusent de leur pouvoir. C’est le cas de N’zérékoré ou un citoyen est mort et certains militants gravement blessés. C’est grave et ça nous interpelle car, partout où un militant est concerné, le PADES est concerné », affirme Mohamed Kaba, Coordinateur du PADES.
Malgré la déclaration de la police nationale de mener des enquêtes sur la situation, le PADES, dit être déterminé à exiger de faire la lumière sur cette affaire.
« Nous pensons que ce qui est arrivé, est très grave. Nous avons écouté la déclaration du porte parole de la police, et nous avons insisté pour que cette fois ci, que les enquêtes soient menées et qu’elles aboutissent. Je précise que nous avons des militants qui sont blessés et c’est une préoccupation majeur pour le parti », insiste Mohamed Kaba.
Le coordinateur de PADES, précise que les événements qui se passent actuellement en Guinée, laissent à désirer. Il estime, que la liberté d’expression est loin d’être respectée.
« Les événements qui se passent aujourd’hui en Guinée, sont de nature à mettre en cause l’Unité Nationale. C’est contre la démocratie, contre les droits humains. Nous pensons qu’il faut laisser la libre d’expression des citoyens quelques soit leurs bords politiques », ajoute-t-il.
Pour le coordinateur du parti d’Ousmane Kaba, rappelle que la préoccupation majeure de leur formation politique, reste le bien être de ses militants.
Mariame DIALLO