Après l’étape de la préfecture, le lundi dernier, les enseignants contractuels de Labé ont aussi saisi les autorités éducatives, communales et régionales pour se faire entendre sur leur situation qui tôt ce mercredi 26 avril 2023.
Pas de paiement de nos arriérés pas d’examen, sept mois, c’est trop, se sont entre autres des slogans que scandaient les grévistes pour réclamer le paiement de leurs arriérés de sept mois de salaire, leurs primes d’incitation sans conditions et leur intégration à la fonction publique.
Selon certaines informations recueillies auprès du coordinateur régional de ces enseignants contractuels Alpha Mamadou Cellou Diallo, en aucun cas, ils seront dans les salles de classe si leur revendication ne sont pas remplies par les autorités. Et à l’allure où vont les choses, ils vont empêcher la tenue des examens nationaux qui devront se faire dans seulement quelques semaines selon le calendrier établi par le ministère.
La journée d’aujourd’hui a été un véritable marathon pour les grognards, de l’inspection régionale de l’éducation où ils ont demandé le départ du premier responsable de ce service qu’ils accusent d’ailleurs de corrompu, ils ont immédiatement érigé le domicile l’enceinte du gouvernorat de Labé. Là, le chef du cabinet les a promis de faire remonter leurs revendications à sa hiérarchie, qui à son tour rendra compte à qui de droit.
Il faut noter que cette situation de vache maigre que vivent les enseignants contractuels a eu même des répercussions même dans les foyers conjugaux.
D’un côtés certains pères de famille ont divorcé de leur femme et de l’autre côté plusieurs enfants sont déscolarisés par manque de moyens financiers.
Hassatou Kolon Bah pour inquisiteur.net