Le leader du Mouvement pour l’Alternance Démocratique (MAD), s’est prononcé sur les présidentielles du 18 octobre prochain, au cours d’une conférence de presse ce lundi 07 septembre. Pour Alpha BALDE, participer ou se retirer à ces échéances avec cette atmosphère contractée, présente des échecs. Mais qu’à cela ne tienne, il opte pour la mise en place d’un collectif national pour l’alternance démocratique pacifique pour mieux décrisper le climat.
La participation de la classe politique aux scrutins du 18 octobre ne fait l’unanimité chez leaders politiques. À 24 heures de la date limite du dépôt des candidatures, certains partis politiques se retirent de la compétition et d’autres sont jusque-là confus. De toute évidence, le rendez-vous du 18 octobre semble être épineux, estime le conférencier.
«Ne pas aller à ces élections c’est une erreur de calcul politique, mais aller à ces élections à rang dispersé, c’est un suicide politique», entame-t-il.
Poursuivant, Alpha BALDE trouve une possibilité pour l’alternance en Guinée. Pour ce faire, dit-il, il faudra s’appuyer sur des outils démocratiques, à travers la lutte citoyenne non violente. Et au sein du mouvement pour l’alternance démocratique (MAD), les stratégies sont déjà évaluées, et les consultations sont aussi engagées dans les différentes formations politiques. Cependant, le leader du MAD conditionne sa participation à ces élections par la victoire de la force collective.
«Tout est prêt chez nous, même aller seul nous avons ce qu’il faut, mais comme on l’a dit, ce serait un suicide politique. Donc nous sommes en train de réunir ces conditions pour y aller. Aller seul à cette élection pour faire face à un collectif, quel que soit le parti, c’est un suicide politique. Et si nous réussissons le pari de réunir les forces avec lesquelles nous discutons actuellement, nous serons à cette compétition, autrement nous ne sommes pas prêt à nous suicider politiquement».
Mariam KANTE