La nouvelle vient à peine de tomber comme un couperet, 24 heures après l’ordonnance de la chambre de contrôle de la CRIEF accordant une mise en liberté à l’ancien président de l’Assemblée nationale. Comme on pouvait s’y attendre, le procureur spécial de ladite cour selon nos sources vient de se pourvoir en cassation de cette décision ce vendredi 13 janvier à la cour suprême.
Amadou Damaro Camara dont les avocats espéraient obtenir sa liberté dans les six prochains jours pour des raisons de santé vont devoir affronter le parquet spécial de la CRIEF à la cour suprême.
Détenu à la maison centrale depuis le mois d’avril dernier, Amadou Damaro Camara va devoir garder son mal en patience. Il est depuis plusieurs jours hospitalisé au CHU Ignace Deen pour des problèmes cardiaques.
Pour rappel, Damaro Camara et plusieurs autres de ses collègues anciens députés sont poursuivis par la cour anti corruption pour détournement présumé et enrichissement illicite dans le projet de construction du siège de la nouvelle Assemblée nationale.
Molayane