La présentation des politiques sectorielles des différents ministères se poursuit à l’hémicycle du palais du peuple. Ce mardi 20 décembre 2023, c’est le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’homme a passé cet exercice devant les honorables conseillers du CNT. Dans sa communication, il a mentionné un montant de (388 793 920 000 GNF), soit une augmentation de 22% par rapport à la loi de finance rectificative (LFR).
Cet exercice permet aux membres du gouvernement de démontrer aux législateurs la pertinence et la nécessité de financement des programmes inscrits dans la LFR 2023. À l’image de ses homologues ministres comme Mory Condé du MATD, de Moussa Magassouba des Mines, de Seydouba Soumah de l’énergie, Alphonse Charles Wright, a d’abord rappelé que son département a bénéficié d’une enveloppe budgétaire de trois cent neuf milliards trois cent quarante-sept millions sept cent quarante-huit mille francs guinéens (309 347 748 000 gnf) dans la loi de finances initiales 2022. Et à date, ce budget est exécuté à hauteur de 89%.
Poursuivant, le numéro 1 du département de la justice a indiqué que, compte tenu de la faiblesse du budget de 2022, plusieurs projets ont été abandonnés au profit d’autres qui nécessitaient des réponses immédiates. Et pour y remédier, le ministre a annoncé une augmentation de 22% contrairement à l’année dernière au titre de l’exercice 2023. C’est pourquoi : «les prévisions budgétaires de mon département se chiffrent à trois cent quatre-vingt-huit milliards sept cent quatre- vingt-treize millions neuf cent vingt mille francs guinéens (388 793 920 000 GNF), soit une augmentation de 22% par rapport à la loi de finances respective indiquée plus haut», a-t-il indiqué.
Selon lui, cette prévision se décompose comme suit : « Dépenses de personnel : deux cent onze milliards sept cent quarante-quatre millions sept cent quatre mille francs guinéens (211 744 704 000 GNF) dans le projet de loi de finances 2023, contre un montant de cent quatre-vingt-dix-huit milliards sept cent cinquante-deux millions huit cent trente et un mille trois cent sept francs guinéens (198 752 831 307 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 6,1%;
Dépenses de biens et services trente-neuf milliards huit cent quatre-vingt-dix-neuf millions quatre cent quatre-vingt-huit mille francs guinéens (39 899 488 000 GNF), dans le projet de loi de finances 2023, contre un montant de quarante milliards quatre cent quatre-vingt-neuf millions six cent quarante-huit mille trois francs guinéens (40 489 648 003 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022, soit une réduction de 1,4%;
Dépenses de transferts vingt-six milliards six cent cinquante un millions sept cent vingt-huit mille francs guinéens (26 651 728 000 GNF), dans le projet de loi de finances 2023 contre un montant de vingt-six milliards cent quatre-vingt-cinq millions six cent vingt mille neuf cent quarante-cinq francs guinéens (26 185 520 945 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 1,7%;
Dépenses d’investissements : cent dix milliards quatre cent quatre-vingt-dix-huit millions de francs guinéens (110 498 000 000 GNF) dans le projet de loi de finances 2023 contre un montant de cinquante-deux milliards sept cent cinquante-quatre millions trois cent soixante-six mille deux francs guinéens (52 754 366 002 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 109,4%», a expliqué Alphonse Charles Wright.
Doussou Konaté