Ce samedi 24 août 2019 marque la première année de la création du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL). A l’occasion de ce son nouvel an sur l’arène politique du pays, les responsables du mouvement politique ont fait le bilan des leurs activités. C’était lors d’une cérémonie organisée pour la circonstance à leur siège sis à Kobaya, dans la Commune de Ratoma. Le fait marquant de cette cérémonie est l’échec d’obtention de l’agrément du MoDeL. Une occasion mise aussi à profit, pour aborder les perspectives du MoDeL.
Au cours de la célébration, Me Pépé Lamah l’avocat du mouvement piloté par le jeune Aliou Bah a apporté des explications sur le processus d’obtention en cours l’agrément de la formation politique.
Depuis sa création, le mouvement dit avoir mené plusieurs démarches pour son acceptation en vue d’être un parti politique, à l’immage de ses prédécesseurs existants dans le pays.
A commencer par le dépôt du dossier de demande d’agrément au secrétariat central du ministère de l’Administration du Territoire, jusqu’à la transmission du dossier par la cheffe du Greffe de la Cour Suprême au président de la Chambre Administrative, pour jugement selon la procédure. Le parti reste sans aucune réponse des autorités.
«A date, malgré toutes les démarches légales faites par le MoDeL par l’entremise de ses avocats, aucune réaction de la part de l’État guinéen quant à l’octroi ou au rejet de sa demande d’agrément», a-t-il rappelé.
Dans tous les cas, ils parviendront à atteindre l’objectif rassure l’avocat. Pour cette fois, il s’agira de reconstituer le dossier et le déposer afin qu’il soit programmé devant le jugement. «À date, je dois vous dire que le dossier est prêt pour être jugé. Il n’y a que le président qui doit apporter les diligences qui lui revient de droit pour que toutes les parties soient appelées à l’audience afin que la Cour Suprême prenne une décision», conclut Me Pépé Lamah.
Mariam Kanté