Dans un communiqué lu hier à la RTG, le président de la transition a dissous 17 conseils communaux dans certaines préfectures de la Guinée pour mauvaise gestion et de détournement. Ces conseils communaux seront remplacés par des délégations spéciales.
Dans la région de Labé trois des 17 sont concernés par cette dissolution. Il s’agit de la commune urbaine de Mali, la commune rurale de Garembé et de Kalan. Sur cette question, le premier responsable de la commune rurale de Kalan s’est exprimé sur cette situation qui défraie la chronique.
Elhadj Abdoulaye BALDÉ se dit être surpris par cette décision du président de la transition.
<< Cette nouvelle m’a beaucoup surpris, en ma connaissance personne ne nous a signifié qu’on travaille mal depuis que nous sommes arrivés à la tête de cette commune rurale, qui peut pousser le président à dissoudre notre conseil communal. Nous travaillons avec la population dans tout ce que nous faisons>>, à laisser entendre le premier responsable de commune rurale de Kalan.
A la question de savoir si une équipe d’audit a été reçu dans leur localité pour un contrôle. Le maire répond en ces termes. << Depuis que nous sommes installés jusqu’à nos jours on a jamais reçu une mission venant de nos dirigeants pour vérification des travaux effectués dans notre commune. Je reconnais que ANAFIC nous a aidé pour notre développement, mais à ce niveau, on a jamais reçu de l’argent en espèces. Tout se passe au niveau de la banque. C’est sont les receveurs, les agents de développement local et les ingénieurs qui travaillent et qui retirent de l’argent avec les banques quand le besoin se fait sentir. Ils nous envoient juste des chèques pour signer et ils s’occupent du reste. On n’a détourné aucun franc et nous sommes prêts à accueillir une équipe pour des fins d’enquête parcequ’on ne se reproche de rien. Pour le développement de notre localité, nous travaillons main dans la main avec les populations d’ici et d’ailleurs>>, se défend le maire de la commune rurale de Kalan Elhadj Boubacar BALDÉ.
Il faut noter que, depuis l’arrivée du Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD) plusieurs conseils communaux ont été dissous pour mauvaise gestion et de détournement. À en croire le ministre de la Justice des poursuites judiciaires seront engagées contre ces responsables des différentes communes concernées.
Hassatou Kolon BAH pour inquisiteur.net