Des habitants de Ratoma dénoncent des exactions des forces de l’ordre contre des citoyens dans les quartiers. Ce vendredi, plusieurs familles sont restées enfermées dans les maisons sous des coups de feu qui n’ont cessé de retentir que ce matin. Au quartier Nassouroulaye 2, deux cas de blessés par balle sont signalés avec plusieurs cas d’arrestations.
C’est une journée exceptionnel que les habitants de Cosa et Nassouroulaye, disent avoir vécu ce vendredi à Conakry. Ils vont jusqu’à dire qu’ils ont été terrorisés par des coups de feu qui ont durant des heures semé la peur et la panique chez bon nombre d’entre eux. Mamadou Babila, est un habitant de Cosa.
<<Je me suis senti mal à l’aise avec ce traumatisme à tout moment. Or on peut sensibiliser au lieu de tirer. Hier durant toute la nuit on était en fermé et c’est au matin du samedi on a pu sortir >>
Selon Lamarana Diallo habitant du quartier Nassouroulaye, la chasse aux manifestants s’est poursuivie jusque dans les domiciles privés.
<<ils rentrent même dans les cours pour arrêter des gens. Il y a même un enfant qui été touché par balle. Et celui qui a accompagné ce blessé par balle à l’hôpital à son retour lui aussi on a tiré sur lui.>>
L’autre fait qu’il révèle, est la destruction des biens par des individus appuyés par des agents du maintien d’ordre.
<<c’est les policiers qui tirent sur les enfants et derrière eux il y’a des civiles qui viennent détruire les maisons et boutiques en complicité avec les forces de l’ordre.>>
Selon lui, plusieurs boutiques et magasins ont été pillés pendant les deux jours de manifestations.
La rédaction