Violences dans les manifestations. Des journalistes reporters ont aussi payé les frais. Ce samedi, le syndicat des professionnels de presse en Guinée, a dans une déclaration, condamné ces attitudes avec fermeté. Le SPPG a par la même occasion interpellé les autorités à la responsabilité et les acteurs sociopolitiques, à l’éducation civique de leurs militants.
C’est au cours des manifestations appelées par le Front national pour la défense de la constitution, que 4 journalistes reporters ont été violemment agressés en plein exercice de leur profession. Il s’agit entre autres d’Abdallâh Camara et Mohamed Sangaré du groupe Evasion guinée, Algassimou Baldé de djoma médias et Lah Faso de guineematin. Ces agressions ne vont pas rester sans conséquence selon le bureau du syndicat des professionnels de la presse en Guinée. Sékou Jamal pendessa en est le Secrétaire Général.
«Nous avons condamné cette attitude avec la dernière énergie et nous avons interpellé les différents acteurs sociopolitiques pour que chacun joue son rôle afin que les journalistes puissent exercer leur métier dans la sécurité. Aux organisateurs des manifestations comme le FNDC, d’intégrer le volet sensibilisation sur le rôle des journalistes et l’importance de leur travail dans leur message»
La protection des journalistes dans l’exercice de leur profession, doit préoccuper les pouvoirs publics, selon Sékou Jamal Pendessa.
«L’Etat a un rôle important à jouer dans la sécurité des journalistes, les acteurs politiques aussi doivent veiller à ce que leurs militants comprennent le rôle des journalistes».
Par ailleurs, le syndicat des professionnels de presse en Guinée, rappelle le rôle et l’importance des journalistes dans la société. «Les journalistes ne sont pas là pour un camp, surtout quand ils sont sur le terrain de reportage. Donc qu’on leur épargne».
Sékou Jamal Pendessa, invite les responsables des médias à renforcer la sécurité des journalistes par l’octroi des gilets, des casques de protection pendant la couverture médiatique des manifestations sur le terrain.
La rédaction