A cause des tracasseries Douanières et administratives, les vendeurs de bétails, décident d’aller en grève. Plusieurs démarches auraient été menées auprès des autorités pour faciliter en toute tranquillité le transport des bétails sans succès. En attendant que leur demande ne soit satisfaite, ils décident d’arrêter leur activité. Conséquence, depuis quelques jours, la ville de Conakry est confrontée à une rupture de viande dans les boucheries.
Cette grève déclenchée au lendemain de la fête de Ramadan, commence déjà à se faire sentir dans les ménages. Au marché de Matoto par exemple, toutes les boucheries sont restées fermées ce jeudi 12 mai.
« Quand nous partons pour envoyer les vaches, on ne trouve pas de route pour le retour. Maintenant tous les vendeurs ont peur. En attendant que le gouvernement nous donne la garantie qu’on ne sera plus embêté pour nos vaches et moutons sur la route ou qu’il nous délivre des papiers de circuler, on n’ira nulle part. Car si on nous arrête, personne ne peut nous délivrer, les bœufs meurent et nous sommes les seuls perdants », affirme Thierno Hamidou Sow, président de la Coopérative des Bouchers de Matoto.
Pour avoir une garantie et travailler sans être iniquités, ces vendeurs de bétails ont rencontré le Ministre de l’élevage à cet effet. Celui-ci leur aurait fait des promesses.
« Nous avons pris contact avec le Ministre de l’élevage, on lui a expliqué ce qu’on vous expliqué ici et d’autres choses. Il a pris la garantie de nous aider et là, nous attendons cette aide. Le jour où il va nous aider, nous allons reprendre. Au cas contraire, nous n’osons pas reprendre », insiste Thierno Hamidou Sow.
Ces vendeurs de bétails, disent comprendre la peine des populations de Conakry. Cependant, ils leurs demandent de prendre leur mal en patience en attendant qu’une solution soit trouvée avec les autorités.
Boubacar BARRY