Le ministre de l’administration du territoire et de la Décentralisation (MATD) s’est entretenu avec quelques forces vives de la nation. La rencontre a été présidée par le président du Conseil national de la transition, et a mobilisé certains membres du CNRD et du gouvernement. L’objet des pourparlers de ce vendredi, 29 avril, était de restituer la synthèse des propositions du chronogramme de la transition faites par les 54 différentes entités du pays.
Dans un exposé, le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a dévoilé les préoccupations exprimées dans les mémos qu’ont adressés les acteurs socio-politiques. Ledit document accorde un délai de 18 mois à 52 mois à la junte à partir du mois de mai. Pour le ministre Mory Condé, présenter ces résultats issus de ces journées de concertation nationales traduit sa volonté de réunir tous ses collègues.
« Nous avons présenté les propositions faites par les coalitions des partis politiques au nombre de 20/22 qui ont voulu faire les propositions et une trentaine de plateformes de la société civile et cinq centrales syndicales qui ont proposé des durées allant de 18 à 52 mois. Nous voulons que notre travail soit transparent, c’est pourquoi nous avons voulu appeler tout le monde, présenter devant l’opinion nationale et internationale, la proposition de chaque entité relative aux activités de la transition et recommandations qu’ils souhaitent faire », a indiqué le ministre.
Malgré le cadre inclusif du processus, les ténors politiques ont boycotté cette nouvelle rencontre. Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé, a déclaré que les propositions que ces partis absents faites par voie de presse seront prises en compte. Quant aux partis politiques dont les propositions n’ont pas eu gain de cause, Mory Condé invite les concernés à se rapprocher de l’équipe de synthèse afin de prendre en compte et une fois ce document consolidé.
« Nous allons encore par voie de courrier, transmettre à l’ensemble des acteurs des forces vives de la nation, coalitions des partis politiques, sociétés civile et centrales syndicales. Nous voulons que le travail que nous sommes en train de mener soit transparent et que tout le monde soit au même niveau d’information », a-t-il lancé.
Nonobstant l’absence des partis : UFDG, RPG-Arc-en-ciel, UFR, ANAD, les représentants des coalitions politiques, dont Lansana Kouyaté, Makalé Camara, Saliou Bella Diallo, Bouna Keita, Badra Koné, Ousmane Daddy Camara ainsi que la présence des représentants des centrales syndicales, des plateformes des organisations de la Société civile, ont pris part aux échanges.
Mariam KANTE