Plusieurs acteurs de santé réunis au sein de la Coalition Nationale des Professionnels de Santé (CONAPROS) ; ont vanté les avantages de ce prélèvement que pourront bénéficier les fonctionnaires guinéens. Cependant, ces médecins souhaitent aussi l’élargissement de ce privilège dans le secteur privé.
Contrairement aux hésitations des autres entités socioprofessionnelles face à ce prélèvement, les médecins eux, s’en réjouissent cette initiative. Car pour eux, ces couvertures sanitaires, assurées coûtent énormément aux malades.
« Si vous prenez le cas des maladies cardio-vasculaires, de cœurs, de cancers, quels sont les Guinéens qui sont capables de supporter les charges des maladies ? Certains sont obligés de revendre leurs biens pour pouvoir assurer leur état de santé », explique Dr Faza DIALLO, directeur national des ressources humaines du ministère de la Santé.
Dans le sens d’ordre d’idée, Dr Abdoulaye KABA indique ce qui suit : « Imaginez que quelqu’un tombe malade et va à l’hôpital pour se soigner, on lui dit de payer ces médicaments, les examens et complémentaires, il peut payer plus que son salaire, mais si par exemple, il accepte le pré payement direct sur son salaire, ça peut au moins diminuer à coup sûr le coût de la prise en charge ».
Pour ce gynécologue, l’idée de la couverture sanitaire universelle est une mission que le monde s’est fixée à travers les objectifs de développement durable prévus d’ici 2030. À neuf (09) ans de l’atteinte de cette vocation, la Guinée a déjà son schéma et les dispositifs qui sont mis en place.
Il s’agit de « la caisse y nationale de sécurité sociale, Inamo… Qui sont des mécanismes qui nous permettent d’aller vers la couverture de santé universelle. » C’est pourquoi « les enseignants doivent accepter de cotiser, accepter le pré payement obligatoire, c’est une étape. Car le payement direct, lorsqu’on tombe malade, va appauvrir les gens contrairement au pré payement», d’où l’idée d’élargir l’initiative dans tous les secteurs: «On ne prend pas en tant que fonctionnaire, mais en tant que citoyen pour que chacun puisse accéder à une couverture de santé universelle», sollicite, Dr Faza DIALLO, directeur national des ressources humaines du ministère de la Santé.
Compte tenu des avantages de cette couverture sanitaire, ce gynécologue invite les autorités l’idée à élargir l’initiative dans le secteur privé.
«Qu‘on ne prenne pas en tant que fonctionnaire, mais en tant que citoyen pour que chacun puisse accéder à une couverture de santé universelle», sollicite, Dr Faza DIALLO, directeur national des ressources humaines du ministère de la Santé.
Mariam KANTÉ
C’est une initiative qui est à saluer mais ils restent à savoir si la prise en charge aboutira sur le long terme