En prélude d’une autre phase des marches de protestation contre le projet de changement de Constitution prévue les 12 et 13 février, les femmes du front national pour la défense de la Constitution ont animé une conférence de presse ce mardi au cours de laquelle elles ont dénoncé certaines pratiques qu’elles jugent « déplorables « , exercées par les forces de l’ordre.
L’espace et le moment ont été une occasion pour ces femmes de lancer un appel aux populations à une forte mobilisation à l’occasion de ces 48 heures de manifestations.
Dans la déclaration lue à cette occasion, ces femmes du FNDC ont critiqué le comportement des forces de défense et de sécurité avant de réclamer justice pour les victimes.
«Une autre forme de barbarie que nous dénonçons violemment est l’attaque contre les blessés et les morts dans les cliniques privées, mais également la prise en otage d’une femme innocente malmenée et ensuite utilisée comme bouclier humain», a exprimé Hadja Maïmouna Bah Diallo, porte-parole des femmes du FNDC.
Elle a dénoncé aussi le refus des hôpitaux à recevoir les blessés et les corps de victimes pendant les manifestations.
«C’est pour toutes ces raisons que nous demandons à toutes les femmes de Guinée de rester mobilisées pour continuer le combat et à sortir massivement demain mercredi et jeudi pour participer activement aux manifestations conformément au programme indiqué», a-t-elle soulevé.
Maké FOFANA