La plate forme de la Jeunesse Citoyenne a apporté son soutien au FNDC pour sa marche du lundi prochain. En guise de soutien, cette structure a invité les citoyens de la capitale à envahir les domiciles des ministres pour protester contre le régime en place.
Dans une conférence de presse tenue ce vendredi 17 juillet, les membres de la Jeunesse Citoyenne ont denoncé l’instrumentalisation de la pandémie à des fins politiques et la récente mobilisation du parti au pouvoir ces jours-ci. C’est pourquoi elle a exigé la réouverture des lieux de culte dans un bref délai.
«Nous donnons un délai de deux semaines au Président Alpha Condé à ordonner la réouverture des mosquées et d’atténuer le transport pour les commerçants et les producteurs locaux. Le temps de prendre les dispositions nécessaires à défaut, nous lancerons un appel à une manifestation pour la réouverture des lieux de cultes», a entamé Aboubacar Soumah, chargé de communication de la structure.
La Jeunesse Citoyenne estime que l’heure est à la contestation et un vote sanction contre le RPG sans Alpha Condé lors des prochaines élections présidentielles pour le respect des principes démocratiques et des lois universelles. D’où son invite au soutien à la marche du FNDC.
«La jeunesse citoyenne appelle tous ses sympathisants d’être solidaires à la marche du lundi 20 juillet 2020. Nous demandons aux citoyens de manifester comme suit : se mobiliser sans violence dans les quartiers et les secteurs à travers les pancartes et banderoles pour indiquer leur volonté de voir Alpha Condé quitter le pouvoir. Identifier chez les ministres et haut cadre du pays, se mobiliser pacifiquement devant leur concession pour faire passer le message pour qu’ils arrêtent de soutenir une forfaiture.
Utiliser les réseaux sociaux pour communiquer largement sur la journée afin d’interpeller l’opinion nationale et internationale, mais aussi installer les personnes dans des endroits stratégiques pour filmer toutes les bavures policières afin de transmettre ces preuves aux ambassadeurs de l’Union Européenne et des Nations Unies», a sollicité la plateforme de la Jeunesse Citoyenne de Guinée.
Mariam KANTE