Dans la commune de Kaloum les épreuves ont été lancées en présence de plusieurs cadres du système éducatif ce jeudi le 22 juillet 2021. À l’école primaire d’Almamiya par exemple, les consignes étaient claires, pas de téléphones encore moins de communication. Le moins de dérapage, la personne risque d’être sanctionnée.
C’est à 09h 00 que la première épreuve de français du Baccalauréat unique session 2021 a été lancée au centre de l’école primaire d’Almamiya pour une durée de 03h. Mais avant ce lancement, les deux délégués et la cheffe du centre ont donné des consignes très claires aux surveillants et aux élèves.
« La première consigne que nous avons donnée aux surveillants et aux élèves, c’est l’interdiction du téléphone dans le centre. Ensuite, on a foulé tous les élèves et surtout pas de complicité entre eux et les surveillants », indique Aissata Sylla, la cheffe du centre.
Pour mieux faciliter la surveillance et la rendre transparente, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a pour la première fois en Guinée, remis des machines détectrices de téléphone à tous les surveillants du pays afin de limiter la fraude, nous explique la cheffe du centre.
« Cette machine nous permettra de détecter tout téléphone je dis bien tout téléphone ici dans ce centre et d’ailleurs cette mesure est valable pour les surveillants aussi, même moi, je n’ai pas de téléphone. Le tout, c’est pour la transparence de cet examen. »
Aissata Sylla a invité ses 726 candidats et ses 52 surveillants de son centre à travailler dans la transparence pour éviter tout problème. «Je demande à tous les élèves et surveillants d’ici d’éviter vraiment même de communiquer, car celui qui sera pris, répondra de ses actes et cela est sans doute. »
C’est donc parti pour trois jours de travail pour tous les candidats au baccalauréat unique session 2021 du pays et le slogan reste le même, tolérance zéro.
Boubacar BARRY