Sous financement de l’Union européenne l’organisation Search for common ground s’engage auprès de l’Etat guinéen dans la lutte sanitaire. Conformément aux activités inscrites dans son projet d’appui à la gestion des rumeurs, diffusion d’information fiables et au renforcement de la cohésion sociale en Guinée dans le contexte de la réponse à la covid-19 et EBOLA, elle a piloté du 25 au 27 mai 2021, un atelier de formation des web activistes et des jeunes leader des fédérations de club de paix à la bibliothèque préfectorale de la commune urbaine de N’Zérékore.
Cet atelier dont la cérémonie de lancement a connu la présence des autorités administratives notamment le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de la préfecture a réuni les participants pendant trois jours d’intense formation.
Patrick Alexi, responsable de programme pays de Search for common ground plante le décor:
<< l’initiative vient du constat au tour de la communication liée à la covid-19 et EBOLA. Donc on s’est dit qu’il était nécessaire pour nous d’initier un projet allant dans le sens de tout ce qui concerne la gestion des rumeurs autour de la covid-19 et EBOLA en contribuant aux efforts du gouvernement. C’est un projet d’urgence de 9 mois, il vise à mettre à contribution les efforts des jeunes, raison pour laquelle ils sont formés ici aujourd’hui.>>
Et pour renchérir, la cheffe dudit projet Fanta CONDE aborde : << depuis le 15 avril 2021, Search Common Ground a lancé ce nouveau projet de 9 mois sur la gestion des rumeurs et la désinformation en période pandémique qui cible la zone de Conakry, les préfectures, de Kankan, Siguiri, Labe, Pita, N’zerekore et Beyla. Comme vous le savez en période de pandémie, il y a assez de rumeurs qui circulent. Celles-ci impactent négativement sur la stratégie de lutte. Aujourd’hui, nous sommes là dans le cadre d’un atelier de formation, à l’intention du web activistes, des fédérations des clubs de paix. Et donc, on va les outiller pour qu’ils puissent non seulement nous aider, mais aussi à identifier les rumeurs dans leurs localités respectives et sur les réseaux sociaux, également à les analyser en apportant des solutions, et à proposer des solutions pouvant aider à déconstruire ces rumeurs afin de vraiment assister les autorités dans la lutte de ces maladies pandémiques >> a-t-elle expliqué.
Pour sa part, Amara Kaba, secrétaire général chargé des collectivités à la préfecture, a salué cette initiative tout en réitérant l’engagement du gouvernement à accompagner ce projet.
Au terme de cette formation, les participants auront pour mission d’identifier et remonter les infox afin de les gérer de manière responsable.
Il faut rappeler que c’est l’association des Blogueurs de Guinée (Ablogui) qui a appuyé SFCG dans le cadre de cette formation en numérique.
Sékou Bourgeois CAMARA pour inquisiteur.net
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